2023 - Tendances de la France pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030

2021 2022 2023

*

Pour cet ODD, un ou plusieurs indicateurs de suivi de l'ODD ne sont pas pris en compte dans l’évaluation du progrès, car leur évolution n'est pas mesurable

ODD1 - Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Situations de surendettement soumises aux commissions

- 37,6 % sur 2017-2022

20172022181 123108 748

113 081
dossiers

Favorable

En 2021, 120 968 dossiers de surendettement ont été examinés par les commissions de surendettement de France métropolitaine. Contrairement à ce qu’attendaient de nombreux analystes, la crise sanitaire n’a, pour l’heure, donné lieu à aucune reprise du surendettement. Ainsi, le nombre de dépôts de dossiers recule de 15 % par rapport à 2019, année de référence compte tenu du caractère atypique de 2020. En 2022, la tendance à la baisse du nombre de dossiers se confirme.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de pauvreté monétaire à 60 %

+ 0,5 point sur 2016-2021

2016202114,8 %13,6 %

14,5 %

Modérément défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires. Le point 2020 présente des fragilités liées aux difficultés de production en 2020.

Le seuil de pauvreté est fixé par convention à 60 % du niveau de vie médian de la population. Il correspond à un revenu disponible de 1 158 euros par mois pour une personne vivant seule et de 2 432 euros pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans. L’enquête Revenus fiscaux et sociaux évalue le taux de pauvreté à 14,5 % en 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de pauvreté monétaire à 50 %

+ 0,3 point sur 2016-2021

201620218,3 %7,5 %

8,3 %

Modérément défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires. Le point 2020 présente des fragilités liées aux difficultés de production en 2020.

En 2021, le taux de pauvreté monétaire à 50 % est de 8,3 % en France métropolitaine. Il augmente par rapport à 2020 (7,5 %), qui constituait un point bas sur la période récente. Cet indicateur s’intéresse aux personnes vivant en France métropolitaine, dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n’est pas étudiante. Les disparités femmes-hommes sont moins marquées sur cet indicateur que sur le taux de pauvreté monétaire à 60 % puisque le taux de pauvreté monétaire à 50 % des femmes est supérieur à celui des hommes de 0,6 point.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Intensité de la pauvreté monétaire à 60 %

+ 0,5 point sur 2016-2021

2016202120,2 %18,7 %

20,2 %

Modérément défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires. Le point 2020 présente des fragilités liées aux difficultés de production en 2020.

En 2021, au seuil de 60 % de la médiane, le seuil de pauvreté est de 1 158 euros. La moitié des personnes pauvres a un niveau de vie inférieur à 924 euros par mois, soit un montant inférieur de 20,2 % au regard du seuil de pauvreté (intensité de la pauvreté). Cet indicateur s’intéresse aux personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de privation matérielle et sociale

+ 1,8 point sur 2017-2022

2017202214,0 %11,3 %

14,0 %

Défavorable

En France, l’enquête Statistiques sur les ressources et les conditions de vie (SRCV) collecte les données sur les revenus, la situation financière, mais aussi l’emploi, le bien-être ou la santé. Ces données permettent de mesurer le taux de pauvreté en conditions de vie, un indicateur qui vise à comprendre les phénomènes de pauvreté ou d’exclusion sociale, et à évaluer l’efficacité des politiques de lutte contre les inégalités. En 2022, le taux de pauvreté en conditions de vie était de 14 %, en hausse par rapport à 2020 (+ 2,7 points). Les chiffres de 2022 sont légèrement au-dessus de la moyenne de l’UE qui compte un taux moyen à 13,1 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Intensité de la pauvreté monétaire à 50 %

+ 1,2 point sur 2016-2021

2016202118,5 %16,6 %

18,5 %

Défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires. Le point 2020 présente des fragilités liées aux difficultés de production en 2020.

En 2021, le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian est de 965 euros par mois pour une personne seule. Le niveau de vie médian des personnes dont le revenu est inférieur à ce seuil se situe à 786 euros, soit un montant inférieur de 18,5 % au seuil de pauvreté à 50 % (intensité de la pauvreté).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux d’effort net en logement

une seule valeur en 2013

201318,3 %18,3 %

18,3 %

Non évaluable

Le taux d’effort des ménages pour se loger est un indicateur d’accessibilité au logement qui mesure le poids des dépenses de logement dans le revenu des ménages. En 2017, les ménages consacrent en moyenne 19,7 % de leurs revenus à leur logement. Ce taux d’effort en logement est plus élevé pour les locataires du secteur libre (28,6 %) et les accédants à la propriété (27,5 %), que pour les locataires du secteur social (24,1 %), dont les loyers sont plafonnés. Les 25 % des ménages les plus modestes (majoritairement locataires) consacrent 32,0 % de leurs revenus à leurs dépenses en logement, contre 14,1 % pour les ménages les plus aisés (majoritairement propriétaires non accédants).

ODD2 - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Surface en agriculture biologique

+ 4,2 points sur 2017-2022

2017202210,7 %6,5 %

10,7 %
de la SAU

Favorable

En 2022, la part de la SAU (superficie agricole utilisée) cultivée en bio continue à progresser avec 10,7 %, soit près de 2,9 M ha. Néanmoins, le développement de la consommation de produits bio n'est plus un moteur économique amenant l'État à mettre en place des aides supplémentaires à ce mode de production.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Exploitations de haute valeur environnementale

+ 4207,4 % sur 2017-2022

2017202236 225841

36 225

Favorable

Au 1er janvier 2023, on compte 36 225 exploitations certifiées (+ 11 398 en un an). Cette progression était attendue puisque la certification permet un accès à l'écorégime de la PAC en 2023. Les effets de la modification du référentiel (textes du 22 novembre 2022) ne sont probablement pas encore totalement intégrés dans les choix des exploitants.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Exposition des animaux aux antibiotiques (indicateur ALEA)

- 22,5 % sur 2017-2022

201720220,3740,29

0,29

Favorable

Le plan Écoantibio a donné des résultats très positifs puisque l’exposition globale des animaux aux antibiotiques a été globalement divisée par deux depuis 2011. Les progrés se poursuivent en 2022, amenant à une baisse annuelle de 9 %, et de 52 % depuis 2011 (2012 étant la date du premier plan Écoantibio).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Adultes en surpoids ou obèses

- 0,2 point sur 2014-2019

2014201945,5 %45,3 %

45,3 %

Modérément favorable

La dernière enquête coordonnée par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) indique que depuis 1997, la prévalence du surpoids fluctue toujours autour de 30 % alors que la prévalence de l’obésité ne cesse d’augmenter à un rythme rapide. Elle est ainsi passée de 8,5 % en 1997 à 15 % en 2012 et 17 % en 2020. L’augmentation est encore plus marquée dans les groupes d’âge les plus jeunes et pour l’obésité morbide, dont la prévalence a été multipliée par près de sept sur la période. Cette étude a montré que la prévalence de l’excès de poids (incluant donc le surpoids et l’obésité) était de 47,3 %, dont 17 % des sujets en situation d’obésité.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Diversité moyenne des cultures arables

+ 3,2 % sur 2017-2022

201720222,592,51

2,59
indice de Simpson

Modérément favorable

On constate une amélioration de la diversité des cultures arables. Les écosystèmes agricoles en France métropolitaine se répartissent de la manière suivante : 62 % de terres arables, 34 % de surfaces en herbe et 4 % de cultures pérennes (vignes et vergers). L’indice de Simpson moyen par exploitation des cultures arables en France est de 2,59. Pour plus de 85 % des exploitations agricoles, moins de quatre cultures couvrent plus de 80 % de la sole cultivée.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Consommation de produits phytosanitaires

- 19,4 % *** sur 2016-2021

20162021107,783,4

83,4
Nodu***

Modérément défavorable

*** en moyenne triennale ; progrès insuffisant au regard de la cible

Note : donnée 2021 provisoire

Le NODU (NOmbre de Doses Unités) triennal 2018-2020 s'élève à 94,8 Mha, soit la valeur la plus basse sur la période 2012-2014 à 2018-2020, et en baisse de 5 % par rapport à la moyenne triennale 2015-2017, marqueur des avancées des plans Écophyto successifs pour réduire l'utilisation des produits phytopharmaceutiques. Le NODU triennal 2019-2021 s'élève à 83,4 Mha. Dans le but de faciliter la comparaison avec les autres pays européens, la France utilisera comme indicateur principal d'Écophyto l'indicateur européen, le HRI 1 (harmonised risk indicator, indicateur de risque harmonisé), qui prend en compte par des coefficients de pondération le risque associé à chaque substance active.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Races locales à risque d’extinction parmi les races avec niveau de risque connu

+ 0,8 point sur 2018-2023

2018202379,6 %77,6 %

78,4 %

Modérément défavorable

Les évolutions de statut des races sont a priori relativement rares et les indicateurs sont stables, en particulier dans la classification retenue ici en deux états seulement (race menacée ou pas, sans quantification d'un risque élevé ou faible par exemple).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Renoncement à consommer des protéines pour raisons financières

+ 2,1 points sur 2020-2022

202020229,4 %6,3 %

9,4 %
de la population

Défavorable

Note : population vivant en logement ordinaire en France métropolitaine

On constate une hausse du renoncement à consommer des protéines pour des raisons financières entre 2020 et 2022 (+ 2,1 point) bien qu'il reste difficile de constater une tendance d'évolution sur le long-terme. Les différentes manifestations de la précarité alimentaire ont été notamment révélés par la crise du Covid-19 et un Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire (le Cocolupa) a été créé en novembre 2020 pour lutter contre la précarité alimentaire. Cette hausse peut s'expliquer par une inflation importante qui s'est établie à 5,2 % en 2022, avec un indice des prix à la consommation dans le secteur de l'alimentation qui a atteint 122,7 en décembre 2022 (base 100 sur l'année 2015).

ODD3 - Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Découvertes de séropositivité

- 7,9 % sur 2017-2022

201720226 2315 113

5 738
cas

Favorable

Le dispositif VIH-test, généralisé en France depuis janvier 2022, permet aux assurés sociaux majeurs de réaliser une sérologie positive en laboratoire, sans prescription médicale et sans avance de frais. De janvier 2022 à juin 2023, environ 574 000 sérologies VIH ont été réalisées et remboursées par l’Assurance Maladie dans ce cadre. Ces tests ont été réalisés à 47 % chez des hommes et 53 % chez des femmes. Près de 40 % concernaient des personnes âgées de 20 à 39 ans. Le nombre de découvertes de séropositivité VIH en 2022 est estimé entre 4 233 [IC95 % : 4 139-4 326] et 5 738 [IC95 % : 5 588-5 888]. L’augmentation observée entre 2020 et 2022 fait suite à la diminution importante en 2020 liée à l’épidémie de Covid-19 et expliquée par la baisse de l’activité de dépistage, des flux migratoires et sans doute également des expositions au VIH liée aux mesures de distanciation sociale.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Prévalence du tabagisme quotidien

- 4,1 points sur 2016-2021

2016202129,4 %24,0 %

25,3 %
des 18-75 ans

Favorable

Après une baisse du tabagisme quotidien d’ampleur inédite entre 2016 et 2019 (de 29,4 % à 24,0 % en métropole), la prévalence s’est stabilisée depuis 2019. En 2022, en France métropolitaine, plus de trois personnes de 18-75 ans sur dix déclarent fumer (31,8 %) et un quart fumer quotidiennement (24,5 %). Les hommes fument davantage que les femmes (27,4 % de tabagisme quotidien, vs 21,7 %).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Espérance de vie en bonne santé chez les femmes

+ 0,6 % sur 2017-2022

2017202267,064,4

65,3
ans

Modérément favorable

L’espérance de vie à la naissance s’allonge en France, mais ces années supplémentaires ne sont pas nécessairement vécues en bonne santé. En 2021, une femme de 65 ans peut espérer vivre 11,8 ans sans incapacité et 18,3 ans sans incapacité forte (c’est-à-dire sans handicap). Depuis 2008, l’espérance de vie sans incapacité [EVSI] à 65 ans a progressé : + 1 ans et 9 mois chez les femmes. Sur cette période, l’EVSI à 65 ans a crû plus vite que l’espérance de vie. Parmi les années restant à vivre à 65 ans, la part de celles qui seront vécues en bonne santé passe, entre 2008 et 2022 : de 44,7 % à 51 % pour les femmes.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Espérance de vie en bonne santé chez les hommes

+ 2,1 % sur 2017-2022

2017202265,662,5

63,8
ans

Modérément favorable

En 2022, un homme de 65 ans peut espérer vivre 10,5 ans sans incapacité et 15,5 ans sans incapacité forte. Depuis 2008, l’espérance de vie sans incapacité [EVSI] à 65 ans a progressé : +1 ans et 6 mois chez les hommes. Sur cette période, l’EVSI à 65 ans a crû plus vite que l’espérance de vie. Parmi les années restant à vivre à 65 ans, la part de celles qui seront vécues en bonne santé passe, entre 2008 et 2022 : de 47,7 % à 53 % pour les hommes.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Décès pour cause de suicide

0 point sur 2018-2020

2018202014,113,9

14,1
pour 100 000 hab.

Modérément favorable

En 2022, 75 803 personnes de 10 ans ou plus, dont 64 % de femmes, ont été hospitalisées pour un geste auto-infligé (tentative de suicide ou automutilation) en court séjour somatique (MCO). En 2021, on enregistre 8 951 décès par suicide, soit 13,9 pour 100 000 personnes, des chiffres relativement stables par rapport à l’année précédente. Le nombre de décès recensés retrouve un niveau proche de celui de 2015 et demeure supérieur chez les hommes (6 752) à celui des femmes (2 199), soit des taux standardisés de mortalité respectifs de 21,8 et 6,2 pour 100 000 habitants.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Consommation d’alcool dans l’année

- 1,5 point sur 2017-2021

2017202186,5 %85,0 %

85,0 %
des 18-75 ans

Modérément favorable

En France hexagonale en 2021, 94,9 % des adultes déclarent avoir déjà consommé de l’alcool dans leur vie, proportion relativement stable au moins depuis le début des années 1990, date des premiers exercices des Baromètres de Santé publique France. La part d’adultes de 18-75 ans déclarant avoir consommé de l’alcool au moins 1 fois au cours des 12 derniers mois est en légère baisse entre 2017 (86,5 %) et 2021 (85,0 %). La part des consommateurs hebdomadaires était de 62,6 % en 2000 et atteint 39,0 % en 2021. La proportion d’adultes consommant de l’alcool tous les jours était 23,9 % en 1992 contre 8,0 % en 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Satisfaction dans la vie

- 1,4 % sur 2017-2022

201720227,36,8

7,1/10

Modérément défavorable

Début 2022, en France métropolitaine, les personnes âgées de 16 ans ou plus attribuent une note moyenne de satisfaction de 7,1 sur 10 à la vie qu’elles mènent actuellement. Depuis 2010, première année de la mesure, la satisfaction dans la vie moyenne a oscillé entre 7,1 et 7,5, hormis en 2021, année durant laquelle elle a atteint son plus bas niveau (6,8 sur 10), à la suite de l’épidémie de Covid-19 et des restrictions sanitaires. Le niveau de satisfaction est en 2022 à nouveau proche de ceux précédant la crise sanitaire.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Personnes tuées par accident de la route

- 5,2 % sur 2017-2022 ***

201720223 4482 541

3 267

Défavorable

*** progrès insuffisant au regard de la cible à atteindre

En 2022, 3 550 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine (3267) ou d’outre-mer (283). Ce bilan est supérieur de + 1,5 % par rapport à 2019 et de + 10,3 % par rapport à 2021. La reprise des déplacements en 2021 avait été tempérée par une période de confinement en avril, de couvre-feux sur l’ensemble du premier semestre, et de plusieurs périodes où le télétravail était fortement recommandé. Aussi l’accidentalité routière au premier semestre de l’année 2021 a souvent pu rester en-dessous de celle observée sur l’année 2019, prise comme année de référence avant pandémie.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Renoncement aux soins pour raisons financières - traitement médical

une seule valeur en 2020

20203,9 %3,9 %

3,9 %
des 16 ans et plus

Non évaluable

La part de la population ayant des besoins non satisfaits d’examen ou de traitement médical en 2020 était de 3,9 %. Une étude de la DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) met en avant la faible densité médicale comme un des facteurs explicatifs puisque les personnes pauvres en conditions de vie ont jusqu’à 8 fois plus de risques de renoncer à des soins dans les zones très sous-dotées en médecins généralistes. Des raisons non financières peuvent se combiner aux manques de moyens et mener à une tendance au renoncement plus importante.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Renoncement aux soins pour raisons financières - traitement dentaire

une seule valeur en 2020

20205,7 %5,7 %

5,7 %
des 16 ans et plus

Non évaluable

La part de la population ayant des besoins non satisfaits d’examen dentaire ou de traitement médical dentaire en 2020 était de 5,7 %. Cela s’explique pour partie par le fait que les examens et traitements dentaires sont souvent moins pris en charge par la sécurité sociale.

ODD4 - Veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Compétences numériques : personnes n’ayant pas utilisé Internet au cours des 3 derniers mois

- 5,4 points sur 2016-2021

2016202114 %8,6 %

8,6 %

Favorable

En 2021, 15,4 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France sont en situation d’illectronisme : 13,9 % n'ont pas utilisé Internet au cours des trois derniers mois et 1,5 % l’ont utilisé mais ne possèdent pas les compétences numériques de base. L’illectronisme s’accroît nettement avec l’âge et est plus répandu parmi les personnes les plus modestes. En outre, 28 % des usagers d’Internet ont des capacités numériques faibles, c’est‑à‑dire qu’ils manquent de compétences dans un, deux ou trois domaines parmi les cinq que sont la recherche d’information, la communication en ligne, l'utilisation de logiciels, la protection de la vie privée et la résolution de problèmes en ligne. Entre 2019 et 2021, l’illectronisme a légèrement baissé, sous l’effet des modifications de comportements induites par la crise sanitaire.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Jeunes de 18 à 24 ans sortis précocement du système scolaire

- 1,2 point sur 2017-2022

201720228,8 %7,6 %

7,6 %

Favorable

Note : données 2021 et 2022 provisoires

Près de 10 % des Européens âgés de 18 à 24 ans ont quitté l’école prématurément, avec un niveau équivalent au collège français, selon les données 2022 d'Eurostat. La France figure parmi les pays où la diminution a été la plus forte situant notre pays en-dessous de la moyenne européenne. En France, 7,6 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont quitté leurs études initiales sans diplôme ou avec seulement le diplôme national du brevet et ne sont pas en situation de formation. Entre 2014 et 2018, ce taux était resté stable en moyenne, sous l’effet conjugué d’une baisse pour les jeunes femmes et d’une hausse pour les jeunes hommes qui se compensaient. La baisse amorcée en 2019 s’est poursuivie en 2020, 2021 et 2022. Entre 2021 et 2022, la légère baisse concerne à la fois les femmes (- 0,1 point) et les hommes (- 0,4 point). Ceux-ci restent donc proportionnellement plus nombreux à quitter les études initiales sans diplôme. En 2022, le taux de sortants précoces est de 9,2 % pour les jeunes hommes contre 6,0 % pour les jeunes femmes.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Écoles et établissements scolaires engagés dans une démarche globale de développement durable

+ 112,4 % sur 2020-2023

2020202312 5005 885

12 500

Favorable

A l'échelle nationale, 12 500 écoles, collèges et lycées sont à présent labellisés E3D (École/Établissement en démarche de développement durable) selon le dernier bilan annuel consolidé en octobre 2023. Le plan d’action du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse « L’École, premier lieu de l’engagement pour la transition écologique », publié en juin 2023, fixe l’objectif d’atteindre 20 000 labellisations d’ici fin 2025 et 100 % de labellisations d’ici fin 2030. Il s’agit de conduire une approche transversale à l’échelle de l’établissement tout entier, en établissant une continuité entre les enseignements, les actions et projets pédagogiques, la vie scolaire, la gestion et la maintenance de la structure scolaire (consommation d’eau et d’énergie, collecte des déchets, lutte contre le gaspillage alimentaire...), tout en s’ouvrant sur l’extérieur, notamment sur le territoire et ses acteurs, par le partenariat.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Jeunes à l’âge de 15 ans qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes minimales en lecture

- 6,0 points sur 2018-2022

2018202279,1 %73,1 %

73,1 %

Défavorable

La baisse de 6 points sur la période 2018-2022 est due à une chute importante des résultats dans la nouvelle enquête PISA. La France enregistre en effet un score de 474 en compréhension de l'écrit, en-dessous de la moyenne de l'OCDE de 476. La France est donc en recul mais proche de la moyenne. L'effet de l'origine socio-économique sur les performances est supérieur à la moyenne de l'OCDE en lecture comme en mathématiques. Plusieurs explications peuvent être avancées comme la complexité du système de gouvernance du système éducatif français qui ne favorise pas une mise en œuvre efficace des réformes, ou encore l'absence de consensus sur la question de l'autonomie des écoles alors que les systèmes éducatifs plus décentralisés semblent mieux performer.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Jeunes à l’âge de 15 ans qui maîtrisent au moins les normes d’aptitudes minimales en mathématiques

- 7,5 points sur 2018-2022

2018202278,7 %71,2 %

71,2 %

Défavorable

La baisse de 7,5 points sur la période 2018-2022 est due à une chute importante des résultats dans la nouvelle enquête PISA. La France enregistre un score de 474 en mathématiques, légèrement au-dessus de la moyenne de l'OCDE de 472. La France est donc en recul mais proche de la moyenne. Les garçons performent mieux que les filles, ce qui est également le cas dans 40 autres pays de l'OCDE, et les élèves immigrés décrochent de neuf points (moyenne OCDE cinq points) par rapport aux autres élèves. Au-delà des raisons citées pour l'indicateur sur la lecture, l'ajout d'heures de mathématiques au lycée ainsi qu'un accueil plus important de filles dans l'option mathématiques expertes sont des solutions qui ont été mises en avant.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Jeunes et adultes, sortis de formation initiale, ayant participé à une formation

une seule valeur en 2016

201651 %51 %

51 %

Non évaluable

D’après l’enquête sur la formation des adultes (AES) de 2016, en France métropolitaine, 51 % des personnes de 18 à 64 ans sorties de formation initiale ont suivi au moins une formation au cours des 12 derniers mois, tous types confondus. Peu d’entre elles (2 %) suivent une formation formelle qui mène à un diplôme ou à un titre reconnu. Il s’agit essentiellement de jeunes adultes qui reprennent des études après une interruption de plus d’un an. Le taux d’accès annuel aux formations non formelles est nettement plus élevé : 50 % toutes finalités confondues, et 39 % pour les formations non formelles à but professionnel.

ODD5 - Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Femmes parmi les étudiants des disciplines scientifiques à l'université

+ 2,9 points sur 2018-2023

2018202350,6 %47,6 %

50,6 %

Favorable

La part de femmes qui entreprennent des cursus scientifiques à l’université augmente progressivement. Elles sont 49,4 % en 2022, contre 46,7 % en 2016. Si l’indicateur est en progression, certains domaines scientifiques à l’université restent largement féminisés (biologie, médecine ou études vétérinaires), tandis que d’autres ne comptent qu’une faible part de femmes (ingénierie, physique etc.). Un plan d’action mixité prévoit d’atteindre, dans tous les enseignements de spécialité, dans toutes les séries technologiques et les filières post-baccalauréat d’ici 5 ans, un taux de 30 % minimum de mixité.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Victimes de violences intrafamiliales physiques et/ou sexuelles

- 8,4 % sur 2013-2018

20132018548 000342 000

373 000
personnes

Favorable

En 2023, 444 700 victimes de violences physiques dont 96 700 sont mineures (22 %) ont été enregistrées comme crimes ou délits, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2022. Plus de la moitié sont des victimes de violences intrafamiliales. Les services de sécurité ont enregistré 114 100 victimes de violences sexuelles (crimes ou délits) dont 65 300 sont mineures (57 %, soit une hausse de 7 % par rapport à 2022. Dans un contexte de libération de la parole et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes de violences intrafamiliales et de violences sexuelles par les services de police et de gendarmerie, le nombre de victimes de violences physiques enregistrées a augmenté de +7 % en 2023 : +10 % dans le cadre familial. De même, le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de sécurité a également augmenté de +11 % dans la sphère familiale. Les victimes de violences physiques sont le plus souvent des femmes dans la sphère familiale (75 %). Les victimes de violences sexuelles sont toujours très majoritairement des femmes, quel que soit le contexte et l’âge des victimes (85 %).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Privé - Postes de direction occupés par les femmes

+ 1,8 point sur 2018-2021

2018202127,1 %25,3 %

27,1 %

Favorable

En 2021, 27,1 % des postes de directions du privé étaient occupés par des femmes, contre 25,3 % en 2018. Grâce à la loi du 27 janvier 2011 relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d'administration et de surveillance et à l'égalité professionnelle, les conseils d’administration des entreprises du CAC 40 se sont spectaculairement féminisés, passant d’à peine 10 % de femmes en 2009 à 44,6 % aujourd’hui. La France se hisse ainsi à la première marche du podium européen et au deuxième rang mondial. La loi du 24 décembre 2021 visant à accélérer l'égalité économique et professionnelle, a instauré une obligation de représentation équilibrée entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes des entreprises employant au moins 1 000 salariés pour le troisième exercice consécutif, accompagnée d’une obligation de transparence en la matière.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

État – Postes de direction occupés par les femmes

+ 4,0 points sur 2017-2021

2017202138 %34 %

38 %

Favorable

En 2021, 38 % des postes de direction de la fonction publique d'État sont occupés par des femmes. La part des femmes primo-nommés sur un poste de direction s'élève à 43 % en 2022 dans la fonction publique d'État. Les femmes sont aussi mieux accompagnées dans leur parcours professionnel en passant par le dispositif des nominations équilibrées, qui favorise la féminisation de l’encadrement supérieur. Depuis 2017, les employeurs publics doivent respecter une proportion minimale de 40 % de personnes de chaque sexe pour les primo-nominations dans ces emplois. La part des femmes parmi les primo-nominations croît (42 % pour la fonction publique territoriale, 43 % dans la fonction publique de l’État et 44 % pour la fonction publique hospitalière en 2022). La loi du 19 juillet 2023 visant à renforcer l'accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique a pour objectif d'accélérer la féminisation de la haute fonction publique. Elle porte à 50 % le quota obligatoire de primo-nominations féminines aux emplois supérieurs et de direction et instaure un index de l'égalité professionnelle dans la fonction publique (mise en œuvre à partir du 1er janvier 2026 dans les administrations d'État et hospitalières).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Écart des rémunérations entre hommes et femmes (en % du salaire horaire brut moyen des hommes salariés)

- 0,5 point sur 2016-2021

2016202116,7 %15,4 %

15,4 %

Modérément favorable

Note : donnée 2021 provisoire

En 2022, le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé. Cet écart s’explique en partie par le moindre volume de travail annuel des femmes, qui sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année, et davantage à temps partiel. A temps de travail identique, le salaire moyen des femmes est inférieur de 14,9 % à celui des hommes. Depuis 1995, les inégalités de revenu salarial se sont réduites de 10 points, les écarts de volume de travail et de salaire en équivalent temps plein contribuant à cette baisse. Les femmes n’occupent pas le même type d’emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs. À poste comparable (même profession exercée) pour le même employeur, l’écart de salaire en équivalent temps plein se réduit à 4,0 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Victimes de violences sexuelles hors violences intrafamiliales

+ 66 % sur 2013-2018

20132018230 00098 000

176 000
personnes

Défavorable

En 2023, 444 700 victimes de violences physiques dont 96 700 sont mineures (22 %) ont été enregistrées comme crimes ou délits, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2022. Moins de la moitié sont des victimes de violences hors du cercle familial. Les services de sécurité ont enregistré 114 100 victimes de violences sexuelles (crimes ou délits) dont 65 300 sont mineures (57 %, soit une hausse de 7 % par rapport à 2022. Près des trois quarts de ces violences ont été commises en dehors dela famille. Le nombre de victimes de violences physiques enregistrées a augmenté de +7 % en 2023 : +3 % en dehors du cercle familial. Le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées par les services de sécurité a augmenté de +7 % en dehors du cercle familial. Les victimes de violences physiques sont le plus souvent des hommes lorsqu’elles ont été commises en dehors de la sphère familiale (69 %). Les victimes de violences sexuelles sont toujours très majoritairement des femmes, quel que soit le contexte et l’âge des victimes (85 %).

ODD6 - Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Eau distribuée non conforme pour la microbiologie

- 0,2 point sur 2016-2021

201620212,0 %1,5 %

1,5 %
des prélèvements

Favorable

98,3 % de la population a été alimentée par de l’eau respectant en permanence les limites de qualité fixées par la réglementation pour les paramètres microbiologiques. Ce pourcentage poursuit sa progression depuis 2018. 100 % de la population alimentée par des réseaux de distribution desservant plus de 50000 habitants ont reçu,tout au long de l’année 2021,de l’eau de bonne qualité microbiologique,contre 90,2 % de la population desservie par de très petits réseaux de distribution (alimentant moins de 500 habitants).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Dispositifs d’assainissement non collectifs, conformes

+ 3,5 points sur 2016-2021

2016202163,4 %57,9 %

63,4 %

Favorable

En France, on compte environ 5 millions d’installations d’assainissement non collectif qui concernent 15 à 20 % de la population. Selon le dernier rapport de l’observatoire des données sur les services publics d'eau et d'assainissement, les dispositifs d’assainissement non collectifs, conformes ont progressé entre 2016 et 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Volume des prélèvements en eau

- 9,4 % sur 2015-2020

2015202033 09929 971

29 971
millions de m³

Favorable

30 milliards de m³ ont été prélevés en 2020 en France pour satisfaire les principaux usages (production d’eau potable, l’industrie, l’agriculture, l’alimentation des canaux de navigation et le refroidissement des centrales électriques ; en dehors du turbinage des barrages hydroélectriques). Les volumes prélevés en France ont diminué entre 2016 et 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Rendement des réseaux d’eau potable

+ 1,6 point sur 2016-2021

2016202181,5 %79,8 %

81,5 %

Modérément favorable

Selon le dernier rapport de l’observatoire des données sur les services publics d'eau et d'assainissement. Le rendement des réseaux d’eau potable est en légère progression entre 2016 et 2021. Le rendement moyen des réseaux de distribution d’eau potable est évalué à près de 80 %. Les fuites sont donc de l’ordre de 20 % : pour 5 litres d’eau mis en distribution, 1 litre d’eau revient au milieu naturel sans passer par le consommateur


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Services publics locaux d'eau potable ayant des commissions consultatives (CCSPL) parmi ceux ayant obligation légale d'en disposer

+ 1,4 point sur 2016-2021

2016202196,4 %95,0 %

96,4 %

Modérément favorable

Note : donnée 2021 provisoire

En progression, cet indicateur mesure le pourcentage de services publics locaux d’eau potable ayant des commissions consultatives, parmi ceux ayant obligation légale d’en disposer. En France, la proportion d’administrations locales ayant mis en place des politiques encourageant la participation de la population locale à la gestion de l’eau, parmi celles ayant l’obligation légale, a augmenté. La France est en bonne voie.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Dispositifs d’assainissement collectifs, conformes en performance

- 8,8 points sur 2016-2021

2016202198,6 %89,0 %

89,0 %

Défavorable

Cet indicateur évalue la conformité de la performance de l'ensemble des stations d'épuration d'un service d'assainissement, au regard des dispositions réglementaires issues de la directive européenne sur le traitement des eaux urbaines résiduaires. L'indicateur a chuté de 8,8 points entre 2016 et 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Eau distribuée non conforme au niveau physico-chimique

Mesure du progrès impossible

20213,3 %3,3 %

3,3 %
des prélèvements

Non évaluable

La conformité physico-chimique au plan national en 2021 était en moyenne de 96,7 %. Cette valeur s’explique principalement par un nombre de résultats d’analyses des pesticides non conformes plus élevé. En 2021, de nouvelles molécules sont à l’origine des dépassements de la limite de qualité, en particulier le métabolite ESA du métolachlore, et des métabolites de la chloridazone (chloridazone désphényl et chloridazone méthyl désphényl) dont la recherche s’est généralisée en 2021, en particulier grâce à l’actualisation des listes de molécules recherchées dans le cadre du contrôle sanitaire. On repère donc plus de non-conformités en 2021. La réalité est donc une meilleure surveillance plutôt qu’une dégradation de la qualité de l’eau.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Eaux de surface en bon état écologique

Mesure du progrès impossible

202143,6 %43,6 %

43,6 %
des masses d’eau

Non évaluable

Note : donnée 2021 provisoire

En 2021, 43,6 % des eaux de surface étaient en bon ou très bon état écologique. Les règles de mesure de la directive-cadre européenne sur l’eau changent et les méthodes de surveillance s’améliorent, conduisant à une meilleure détection des problèmes, la comparaison des données d’une évaluation sur l’autre sous-estime donc les progrès accomplis.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Eaux souterraines en bon état chimique

Mesure du progrès impossible

202167,9 %67,9 %

67,9 %
des masses d’eau

Non évaluable

Note : donnée 2021 provisoire

En 2021, 67,9 % des masses d’eau souterraines sont évaluées en bon état chimique. Les règles de mesure de la directive-cadre européenne sur l’eau changent et les méthodes de surveillance s’améliorent, conduisant à une meilleure détection des problèmes, la comparaison des données d’une évaluation sur l’autre sous-estime donc les progrès accomplis.

ODD7 - Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Consommation finale d'énergie

- 4,5 % sur 2017-2022

201720221 663,61 551,1

1 587,9
TWh

Favorable

Note : donnée 2022 provisoire

La consommation finale d'énergie baisse de 4,5 % sur la période 2017-2022. Cette baisse s'explique par une plus grande sobriété des consommateurs, des conditions climatiques favorables et un renchérissement des coûts énergétiques.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Intensité énergétique finale

- 8,7 % sur 2017-2022

20172022740,1675,4

675,4
MWh/million d’€ de PIB

Favorable

Note : donnée 2022 provisoire

L’intensité énergétique de l’économie française diminue de 3,1 % en 2022. La consommation finale énergétique, corrigée des variables climatiques, redescend (- 0,7 % en 2022) après un rebond post-crise sanitaire (+ 4 % en 2021), alors que l’activité poursuit sa croissance (+ 6,4 % en 2021, + 2,5 % en 2022). Sur le long terme, l’intensité énergétique diminue de manière quasiment continue depuis 20 ans, à un rythme annuel moyen de - 1,6 %. Cette baisse globale traduit des gains d’efficacité dans l’ensemble des secteurs consommateurs. L’intensité énergétique finale était de 675,4 MWh/million d’euros en 2022 contre 789,4 MWh/million d’euros en 2013.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie

+ 4,9 points sur 2017-2022

2017202220,7 %15,9 %

20,7 %

Modérément favorable

Note : donnée 2022 provisoire

La part d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie en France est en croissance régulière depuis plusieurs années. En 2022, elles représentent 13,0 % de la consommation d'énergie primaire et 20,7 % de la consommation finale brute d'énergie. Depuis 2005, la consommation finale brute d’énergies renouvelables augmente ainsi à un rythme soutenu (+ 4 % par an), grâce aux investissements réalisés pour en favoriser le développement. Dans le même temps, la consommation finale brute d’énergie diminue tendanciellement (à un rythme d’environ - 0,7 % par an). En 2022, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute représente 27,3 % dans l’électricité, 26,3 % dans la chaleur et le froid et 9,0 % dans les transports. La loi énergie climat fixe un objectif de 33 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute en 2030.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Énergies fossiles dans la consommation d’énergie primaire

- 12,4 % sur 2017-2022

201720221 4251 233

1 247
TWh

Modérément favorable

Note : donnée 2022 provisoire

En 2022, les émissions de CO2 dues à la combustion d’énergie représentent 4,1 tonnes par habitant. La consommation totale d’énergie primaire de la France s’élève à 2 544 TWh. Le « bouquet énergétique primaire » est la répartition des différentes sources d’énergie primaire (nucléaire, charbon, pétrole, éolien...) consommées. Le bouquet énergétique primaire de la France se compose de 36,6 % de nucléaire, 30,3 % de pétrole, 15,5 % de gaz naturel, 13,8 % d’énergies renouvelables et déchets, 2,9 % de charbon. Pour 2022, l'objectif fixé par la loi pour la consommation primaire d'énergies fossiles était de 1 182 TWh, et la France a consommé 1 209,9 TWh.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Incapacité à maintenir son logement à bonne température

+ 3,5 points sur 2020-2022

2020202210,2 %6,0 %

10,2 %
de la population

Défavorable

Cette situation concerne 10,2 % de la population en 2022, contre 6 % en 2021. L'indice des prix de l'énergie a considérablement augmenté en raison de la situation économique et géopolitique pour atteindre 153,8 en novembre 2022 (indice base 100 en 2015). La lutte contre la précarité énergétique en France passe par des leviers d’actions de deux ordres : le traitement des causes en agissant sur la consommation, notamment au travers de la performance énergétique des logements ; la proposition d’une aide au paiement de la facture énergétique pour les ménages en situation de précarité, notamment avec le chèque énergie.

ODD8 - Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de sous-emploi

- 2,1 points sur 2017-2022

201720229,5 %4,6 %

4,6 %

Favorable

En moyenne en 2022, 1,3 million de personnes sont en situation de sous‑emploi, soit 4,6 % des personnes en emploi. Le sous‑emploi inclut des personnes à temps partiel, souhaitant travailler davantage, disponibles pour le faire et recherchant un emploi ou n’en recherchant pas, mais aussi des personnes se déclarant au chômage partiel ou technique. En 2020, sous l’effet de la crise sanitaire, le chômage partiel ou technique avait bondi et la part du sous‑emploi dans l’emploi avait atteint un niveau inédit de 9,5 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Jeunes de 15-24 ans ne travaillant pas et ne suivant ni études, ni formation

- 1,2 point sur 2017-2022

2017202211,3 %10,1 %

10,1 %

Favorable

En 2021, en France, 12,8 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. Soit 1,4 million d'individus. Après un pic lié au Covid (15,6 % au 2ème trimestre 2020). Entre 15 et 24 ans, les jeunes hommes sont plus souvent NEET (neither in employment, nor in education or training) que les jeunes femmes (11,4 % contre 9,7 %). Sortis plus tôt des études, les jeunes hommes sont, pour certains en emploi, soit le plus souvent au chômage. En 2022, un jeune sur dix ne travaillait pas et ne suivait ni études, ni formation.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Intensité du travail

- 1,5 point sur 2016-2019

2016201935,2 %33,7 %

33,7 %
de salariés

Favorable

En 2019, 33,7 % des salariés rapportaient subir des contraintes d’intensité sur leur travail (contraintes de rythme, pression temporelle). En 2022, on observe une hausse constante des tensions sur le marché du travail, atteignant leur niveau le plus élevé depuis 2011, notamment dans les secteurs de l'industrie, du bâtiment, de l'informatique, des télécommunications et parmi les infirmiers. Les conséquences de la crise sanitaire se font encore ressentir, c’est notamment le cas dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration mais également des agents de sécurité, des caissiers ou de certains métiers des transports. Dans certains secteurs, les tensions sont mêmes supérieures à celles précédant la crise sanitaire : c’est le cas pour certains métiers du soin comme les aides-soignants, infirmiers ou les sage-femmes. Les tensions diminuent au contraire pour les cadres de la banque et des assurances.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Adultes possédant un compte dans une banque ou dans une autre institution financière ou faisant appel à des services monétaires mobiles

+ 5 points sur 2017-2021

2017202199 %94 %

99 %

Favorable

La proportion d’adultes possédant un compte dans une banque ou dans une autre institution financière ou faisant appel à des services monétaires mobiles s’inscrit à un niveau élevé en 2021 pour atteindre 99 %. La pandémie de COVID-19 a accéléré l'inclusion financière, avec une forte croissance des paiements numériques dans un contexte d'expansion mondiale des services financiers formels. En 2020, les mesures prises pour endiguer la pandémie (confinements, couvre-feux, distanciation sociale) ont accéléré la « numérisation » de nombreux pans de la société, avec un essor inédit des pratiques digitales à domicile.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux d’emploi

+ 2,5 points sur 2017-2022

2017202268,1 %65,6 %

68,1 %

Modérément favorable

En 2022, 68,1 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont en emploi. Ce taux d’emploi a augmenté de 0,9 point en moyenne sur l’année. Le salariat reste la forme d’emploi largement majoritaire, notamment dans le cadre d’emplois à durée indéterminée : en 2022, 72,4 % des personnes en emploi sont soit en CDI, soit fonctionnaires. En 2022, les cadres représentent 21,7 % des personnes en emploi, soit 0,2 point de plus qu’en 2021. En moyenne en 2022, selon l’enquête Emploi, la population active est de 30,6 millions de personnes en France hors Mayotte. Le taux d’activité des 15-64 ans est de 73,6 %. Il a progressé de 0,5 point, après + 1,1 point en 2021.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Accidents du travail (par million d’heures travaillées)

0 % sur 2014-2019

201420192121

21

Modérément favorable

En 2019, sur le champ des salariés affiliés au régime général ou à la mutualité sociale agricole, ainsi que des agents des fonctions publiques territoriale et hospitalière, 783 600 accidents du travail avec au moins un jour d’arrêt sont comptabilisés en France. Cela représente 20,4 accidents par million d’heures rémunérées. 39 650 accidents du travail donnent lieu à la reconnaissance d’une incapacité permanente et 790 sont mortels.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Emplois aidés dans l'emploi des jeunes

- 7,5 points sur 2020-2022

2020202239,7 %32,2 %

32,2 %

Défavorable

La part des emplois aidés dans l’emploi des jeunes a baissé de 7,5 points entre 2020 et 2022 pour atteindre 32,2 % en 2020. La France met l'accent sur l’apprentissage, l'alternance hors apprentissage, les contrats aidés du secteur marchand et contrat aidés du secteur non marchand.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de croissance annuelle du PIB réel par habitant

+ 0,8 % : moyenne sur 2017-2022

201720226,1 % - 7,9 %

2,1 %

Non évaluable

Note : donnée 2021 semi-définitive et 2022 provisoire

En moyenne sur l'année 2022, le produit intérieur brut (PIB) a augmente de 2,6 % (après + 6,8 % en 2021 et - 7,9 % en 2020). La croissance du PIB a été portée par la résistance de la demande et le rebond du secteur des services, même si le ralentissement de l’activité a été assez net au second semestre. Dans ce contexte, les créations nettes d’emploi sont restées fortes et le taux de chômage est revenu à un niveau historiquement bas pour la France (7,3 % en 2022). Le revenu disponible brut des ménages s'est accéléré en euros courants, moins que les prix de consommation, si bien que le pouvoir d’achat moyen (par unité de consommation) recule un peu (- 0,3 % après + 2,1 %).

ODD9 - Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux d’acception des demandes de crédit des très petites entreprises (TPE)

+ 10,1 points sur 2017-2022

2017202287,0 %66,7 %

76,8 %

Favorable

D'après la Banque de France, en 2024, une majorité d'entreprises indique une stabilisation voire une baisse du coût du crédit. Les demandes de crédit sont stables depuis plusieurs trimestres pour les petites et moyennes entreprises (PME) et en diminution pour les crédits d'investissement des entreprises de tailles intermédiaires (ETI). Le taux d'obtention de crédits conserve des niveaux élevés pour les PME et les ETI, en particulier pour les crédits d'investissement. Les taux d'obtention pour ces demandes de crédits sont très élevés pour les PME comme pour les ETI : 98 % des PME et 96 % des ETI ayant demandé un prêt l'ont obtenu en totalité ou à plus de 75 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Émissions de gaz à effet de serre par unité de valeur ajoutée

- 14,1 % sur 2016-2021

20162021160,5138,0

138
t CO₂ eq/millions $

Favorable

Sur la période 1990-2022, les émissions de gaz à effet de serre (GES) hors utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie (UTCATF) sur le territoire national ont baissé de 25 %. Cette diminution résulte de la réduction des émissions dans l‘industrie. Elles ont quasiment été divisées par 2 depuis 1990 : - 43 % pour l’industrie de l’énergie et - 48 % pour l’industrie manufacturière. Le secteur résidentiel/tertiaire a également sensiblement réduit ses émissions depuis 1990 (- 31 %). L’agriculture baisse également ses émissions de 13 % sur cette même période. Seul le secteur des transports a vu ses émissions progresser depuis 1990 (+ 5 %). La diminution globale des émissions s’est accompagnée d’une réduction de la quantité de GES émise par unité de valeur ajoutée (- 50,7 % entre 1990 et 2021). Pour atteindre l'objectif en 2030 de baisse de 50 % des émissions de GES brutes par rapport à 1990 (soit 270 MtCO2e), il conviendrait de doubler le rythme de réduction annuelle (4,1 %).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Crédits budgétaires publics de R&D

+ 17,4 % sur 2018-2023

2018202318 265,715 392,7

18 265,7
millions d’€

Favorable

En 2023, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur (Mires) regroupe 16,5 Md€ de crédits budgétaires pour la recherche dont 15,4 Md€ répartis par objectifs socio-économiques. 51 % de ces crédits répartis sont orientés vers la recherche fondamentale. Plus de la moitié des crédits budgétaires recherche répartis sont orientés vers les sciences du vivant, les sciences naturelles, l’espace et les sciences humaines et sociales


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Part modale des transports collectifs de voyageurs (hors aérien)

0 point sur 2017-2022

2017202217,0 %13,1 %

16,8 %
de voyageurs-km

Modérément défavorable

En 2022, le transport intérieur de voyageurs augmente de nouveau (+ 14,4 % par rapport à 2021) et s’établit à 999,7 milliards de voyageurs-kilomètres. Il se rapproche de son niveau d’avant-crise (- 3,4 % par rapport à 2019) et demeure largement dominé par le transport individuel en véhicules particuliers (82,1 %). L'enquête IPSOS 2023 sur les mobilités du quotidien des Français en régions atteste des constats suivants : l’étude confirme la prédominance de l’automobile dans les déplacements du quotidien. Elle est perçue comme le moyen de transport le plus rapide, tout en suscitant un sentiment de contrainte et de dépendance. 86 % des automobilistes jugent son coût prohibitif et 73 % pensent qu’il faut réduire son utilisation pour lutter contre le changement climatique. Cependant, la réduction de l’usage de la voiture est freinée par la faiblesse des alternatives. Près des trois quarts des sondés (72 % exactement) reconnaissent qu’il faudrait pour cela une fréquence plus élevée de passages de bus, de cars et de trains.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Part modale des transports routiers de marchandises

+ 0,7 point sur 2017-2022

2017202288,2 %86,9 %

87,6 %
de tonnes-km

Modérément défavorable

L'année 2021 est marquée par la reprise du trafic de marchandises : le transport terrestre de marchandises (hors oléoducs) rebondit de 3,0 % après une baisse de 3,9 % en 2020 liée à la crise sanitaire. Il s'élève ainsi à 334,5 milliards de tonnes-kilomètres en 2021. L'activité repart à la hausse en 2021 pour tous les modes : transport ferroviaire (+ 14,3 %), transport routier par poids lourds (+ 1,8 %) et transport fluvial (+ 4,0 %). Pour la première année depuis 2015, la part modale du transport routier par poids lourds diminue en 2021, mais reste largement dominante : elle représente 87,3 % du transport terrestre de marchandises hors oléoducs a contrario, la part modale du transport ferroviaire de fret augmente en 2021 pour atteindre 10,7 % et celle du transport fluvial oscille autour de 2,0 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Effort de recherche (en % du produit intérieur brut - PIB)

- 0,02 point sur 2017-2022

201720222,28 %2,18 %

2,18 %
du PIB

Défavorable

Note : donnée 2022 estimée

En 2021, la dépense intérieure de recherche et développement expérimental (DIRD) s’établit à 55,5 milliards d’euros (Md€), en hausse de 3,7 % en volume par rapport à 2020. Cette augmentation de la DIRD résulte de la hausse des dépenses de recherche et développement expérimental (R&D) des entreprises (+ 3,8 %) et des administrations (+ 3,6 %). Les activités de R&D dans les entreprises et les administrations mobilisent 496 300 personnes en équivalent temps plein. L’effort de recherche de la Nation, mesuré en rapportant la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2021 et à 2,18 % en 2022.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Personnel de recherche (en équivalent temps plein)

485 200 : moyenne sur 2020-2021

20202021496 250474 150

496 250
ETP

Non évaluable

En 2021, 671 500 personnes participent à une activité de R&D en France. Cela correspond à 496 250 personnes en équivalent temps plein recherche (ETP). Les chercheurs représentent 67 % du personnel de recherche, en ETP. Leur effectif a progressé de 3,9 % en un an. Le nombre de personnel de soutien, en ETP, a augmenté de 6,3 % par rapport à 2020. En 2021, les entreprises emploient 205 900 chercheurs en ETP. Ce nombre a progressé de 3,9 % par rapport à 2020. Dans les administrations, le nombre de chercheurs a augmenté de 3,8 % par rapport à 2020 et atteint 127 900 ETP.

ODD10 - Réduire les inégalités entre les pays et en leur sein

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Personnes disposant du haut débit à leur domicile

+ 7,9 points sur 2018-2023

2018202387,5 %79,6 %

87,5 %

Favorable

On constate une légère augmentation du nombre de personnes disposant du haut débit à leur domicile (hommes et femmes) passant de 85,8 % à 87,5 %. Le nombre total d’abonnements à haut et très haut débit atteint 32,1 millions à la fin du deuxième trimestre 2023. La croissance de ces abonnements ralentit : + 65 000 abonnements au deuxième trimestre 2023, contre + 120 000 au deuxième trimestre 2022. En rythme annuel, l’accroissement s’élève à + 1,1 % contre + 2,3 % un an auparavant. Le plan France très haut débit, lancé dès 2013, est continué et renforcé jusqu’en 2025 et l’indicateur devrait donc continuer à augmenter de manière positive.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Personnes s'étant connectées à Internet au cours des trois derniers mois

+ 4,8 points sur 2018-2023

2018202386,8 %82,0 %

86,8 %

Favorable

En 2023, 86,8 % des personnes de 15 ans et plus résidant en France ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois, contre 65 % en 2009. La quasi-totalité des personnes âgées de moins de 60 ans sont internautes : 98 % des 15 à 29 ans et des 30-44 ans ainsi que 94 % des personnes âgées de 45 à 59 ans ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois. En revanche, si 81 % des personnes âgées de 60 à 74 ans ont utilisé Internet au cours des trois derniers mois, seulement 42 % des plus de 75 ans y ont eu recours.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Part des niveaux de vie des 40 % les plus pauvres

- 0,3 point sur 2016-2021

2016202123,1 %22,2 %

22,3 %

Modérément défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires. Le point 2020 présente des fragilités liées aux difficultés de production en 2020.

Depuis 2012, la part des niveaux de vie détenus par les 40 % les plus pauvres est quasi constante, avec seulement des faibles fluctuations. En 2021, les 40 % des personnes les plus pauvres détiennent 22,3 % de la masse des niveaux de vie. Cet indicateur prend en compte, pour la France métropolitaine, les personnes vivant dans un ménage dont le revenu déclaré est positif ou nul et dont la personne de référence n'est pas étudiante.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Inégalité du patrimoine brut

+ 1,3 % sur 2018-2021

201820210,6440,636

0,644
indice de Gini

Modérément défavorable

Début 2021, en France, le patrimoine des ménages est très inégalement réparti : la moitié des ménages concentre 92 % des avoirs patrimoniaux. Les inégalités de patrimoine entre les ménages sont stables par rapport à 2018. Le patrimoine brut des ménages est principalement constitué de biens immobiliers (62 %) et d’actifs financiers (21 %). Entre 2018 et 2021, la détention des principales composantes du patrimoine reste quasi stable. Alors que la crise économique et sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a conduit à un surplus d’épargne en 2020 et 2021, les ménages semblent avoir favorisé les supports déjà ouverts pour le placer.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Inégalités des revenus - rapport interquintile

+ 7,1 % sur 2016-2021

201620214,54,1

4,5

Défavorable

Note : données 2020 et 2021 provisoires

Les inégalités de niveau de vie, observées n’explosent pas en France. Tout au long des années 1970 à 1990, les revenus des pauvres et des plus aisés avaient tendance à se rapprocher. Depuis la fin des années 1990, les écarts entament une remontée, avec des pics marqués en 2011-2012, 2018 et 2021. En 2021, les 20 % des individus les plus pauvres vivant en logement ordinaire en France métropolitaine détiennent 8,6 % de la masse totale des niveaux de vie par unité de consommation. À l’opposé, les 20 % des individus les plus aisés détiennent 38,3 % de la masse totale des niveaux de vie. Ainsi les 20 % des individus les plus aisés ont un niveau de vie 4,5 fois plus élevé que le niveau de vie des 20 % des individus les plus pauvres.

ODD11 - Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Stations de mesure ayant dépassé dans l'année le seuil journalier de protection de la santé à long terme pour les particules PM₁₀ - agglomérations de plus de 250 000 habitants

- 0,8 point sur 2017-2022

201720221,71 %0 %

0,92 %

Favorable

Le pourcentage d’agglomérations ne respectant pas les seuils réglementaires fixés pour la protection de la santé pour les PM10 (particules solides de diamètre inférieur à 10 µm) est en forte diminution depuis 2011, après des fluctuations assez marquées entre 2007 et 2010 : alors que 19 % des agglomérations présentaient des dépassements en 2011, 1,2 % sont dans cette situation en 2022. Ce pourcentage était même nul en 2020 avec des teneurs historiquement faibles qui s’expliquent notamment par les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Stations de mesure ayant dépassé dans l'année le seuil journalier de protection de la santé à long terme pour les particules PM₁₀ - agglomérations de 50 000 à 250 000 habitants

- 0,7 point sur 2017-2022

201720223,6 %0 %

0,77 %

Favorable

Entre 2007 et 2011, les agglomérations de taille moyenne et grande sont les plus touchées par le non-respect des seuils réglementaires. Depuis 2014, aucune différence notable dans la taille des agglomérations concernées n’est constatée. La majorité des stations de mesure impliquées se situent à proximité du trafic routier ou en fond urbain. Pour les PM10 (particules solides de diamètre inférieur à 10 µm), 153 agglomérations ont toujours respecté les seuils réglementaires fixés pour la protection de la santé sur la période 2007-2022.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Concentration moyenne annuelle des particules PM₁₀ en fond urbain

- 7,3 % sur 2017-2022

2017202217,815,1

16,5
μ/m³

Favorable

Les concentrations moyennes annuelles de fond PM10 (particules solides de diamètre inférieur à 10 µm) ont diminué bien que modérément. Une légère augmentation des concentrations est observée pour les PM10 et les PM2,5 entre 2020 et 2022, mais les niveaux de 2022 restent stables par rapport à 2019. En 2022, les concentrations moyennes annuelles en fond urbain sont de 16,5 µg/m3 pour les PM10. Concernant les PM10 et les PM2,5, malgré une tendance globale à la baisse, des variations interannuelles sont enregistrées, leur présence dans l’air étant à la fois liée aux émissions anthropiques et aux émissions naturelles (brumes de sable notamment), à la formation de particules secondaires dues aux émissions de précurseurs gazeux tels que le NH3, aux conditions météorologiques et au transport à longue distance de polluants.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Population en logement surpeuplé

- 0,3 point sur 2013-2020

201320208,4 %8,1 %

8,1 %

Modérément favorable

En 2016, plus de 5 millions de personnes, soit 8,2 % de la population hors Mayotte, vivent dans un logement suroccupé, c’est-à-dire qu’elles vivent à deux ou plus dans un logement où le nombre de pièces est insuffisant au regard de la taille de leur ménage. Cette situation touche 3,2 % de la population vivant en maison et 16,5 % de celle vivant en appartement. La nomenclature par fonction des dépenses des administrations publiques montre qu’elles ont consacré 54,6 Md€ au logement et aux équipements collectifs en 2022 (2,1 % du PIB), dont 31,9 Md€ pour le logement au sens strict (1,2 % du PIB), soit 22,1 Md€ de prestations sociales et 9,8 Md€ d’aides à la pierre (y compris les crédits d’impôts[1]) et de frais de fonctionnement des administrations.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Sols artificialisés

+ 0,4 point sur 2015-2020

201520209,1 %8,7 %

9,1 %

Modérément défavorable

Sur la décennie précédente, 24 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers ont été consommés chaque année en moyenne en France. Tous les territoires sont concernés : mais en particulier 61 % de la consommation d’espaces est constatée dans les territoires sans tension immobilière. Les conséquences sont écologiques (érosion de la biodiversité, aggravation du risque de ruissellement, limitation du stockage carbone) mais aussi socioéconomiques (coûts des équipements publics, augmentation des temps de déplacement et de la facture énergétique des ménages, dévitalisation des territoires en déprise, diminution du potentiel de production agricole etc.). Le phénomène est très concentré : 5 % des communes sont concernées par 38 % de la consommation d’espaces. 61,6 % de la consommation d’espaces est localisée dans des communes détendues. Les communes rurales représentent 65,4 % de la consommation d’espaces entre 2013 et 2019, pour 21,8 % des nouveaux habitants et 29,7 % des nouveaux ménages.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Déchets municipaux recyclés

+ 4,1 points sur 2016-2021

2016202143,8 %39,7 %

43,8 %

Modérément défavorable

Note : données 2016 à 2022 estimées

En 2020, la France a produit 309 millions de tonnes (Mt) de déchets, soit 46 Mt de moins qu’en 2010. Dans le détail, le secteur du bâtiment a engendré 213 Mt de tonnes de déchets, les autres activités économiques et les collectivités en ont généré 64 Mt, tandis que les ménages en ont produit 34 Mt, soit 10,8 % du total. Les collectivités locales développent la collecte sélective de déchets ménagers et assimilés et le nombre de filières à responsabilité élargie du producteur est en forte croissance, ce qui permet un meilleur traitement des déchets municipaux. Ainsi, entre 2016 et 2021, le taux de recyclage matières et organique de ces déchets est passé de 39,7 % à 43,8 %.

ODD12 - Établir des modes de consommation et de production durables

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Emplois de l’économie circulaire (en équivalent temps plein)

+ 20,1 % sur 2016-2021

20162021811 400675 800

811 400
ETP

Favorable

Les éco-activités regroupent les entreprises, les administrations et associations dont l’objet est la préservation de l’environnement et des ressources naturelles. Elles occupent encore une place relativement modeste dans l’ensemble des activités économiques françaises : 2,2 % de la valeur ajoutée et 2,4 % de l’emploi total. L’agriculture biologique et les activités de maîtrise de l’énergie (rénovation énergétique des bâtiments, installation de chaudières à condensation, fabrication d’équipements sobres en énergie, etc.) sont les domaines environnementaux qui mobilisent le plus d’emplois (respectivement 128 350 ETP [équivalent temps plein] et 95 750 ETP en 2020). La gestion des déchets (91 250 ETP), les énergies renouvelables (89 750 ETP) et la gestion des eaux usées (54 350 ETP) mobilisent également des effectifs conséquents. À eux seuls, ces cinq domaines représentent 72 % de l’emploi des éco-activités (plus de 640 000 ETP en 2020).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Empreinte matières par habitant

- 0,4 % sur 2015-2020

2015202013,812,7

12,7
tonnes

Modérément favorable

L’empreinte matières est un indicateur qui permet de rendre compte de l’ensemble des matières premières mobilisées pour satisfaire la consommation finale d’un pays. Elle reflète l’impact de la demande intérieure de la France sur l’utilisation des ressources, aussi bien celles qui sont extraites du territoire national que celles mobilisées directement et indirectement hors de nos frontières pour produire et transporter les produits importés. En France, elle est de 12,7 tonnes en 2020 et estimée à 14,0 tonnes par habitant en 2021, légèrement en-dessous de la moyenne européenne (14,8 t/hab.). Entre 2008 et 2021, l’empreinte matières de la France a diminué de 17 %. En 2021, la France a extrait sur son territoire 650 millions de tonnes (Mt) de matières, soit 9,6 tonnes par habitant (t/hab.). L’empreinte matières fluctue autour de 14 t/hab. au long de la décennie 2010 avant de chuter à 12,8 t/hab. dans le contexte de la crise sanitaire. En 2021, elle retrouve son niveau d’avant la pandémie, à 14,0 t/hab. L’empreinte matières est composée à 46 % de minéraux non métalliques, 24 % de biomasse, 18 % de combustibles fossiles et 12 % de minerais métalliques.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Déchets dangereux traités

- 2,3 points sur 2016-2020

2016202071,9 %62,8 %

62,8 %

Modérément défavorable

Les déchets dangereux représentent 11 millions de tonnes; les déchets non dangereux s’élèvent à 303 millions de tonnes, dont 209 millions de tonnes de déchets minéraux non dangereux (inertes). Quatre secteurs regroupent près de 80 % des déchets dangereux produits : le secteur de la production et distribution d'eau, de l’assainissement, de la gestion des déchets et de la dépollution, la construction, l’industrie chimique et le tertiaire. Les déchets dangereux sont produits principalement par les entreprises, dont 2,3 millions de tonnes pour l’industrie et 2,6 millions de tonnes pour le secteur de la construction; les services de collecte et traitement de déchets, les services de captage d’eau et d’assainissement en génèrent 3,6 millions de tonnes.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Consommation intérieure de matières par habitant

+ 7,0 % sur 2016-2021

2016202111,910,6

11,7
tonnes

Défavorable

Note : donnée 2021 provisoire

Parmi le panel des matières consommées, certaines sont renouvelables (biomasse). D’autres ne le sont pas : matières minérales (minerais, métalliques ou non) et combustibles fossiles (l’eau n’étant pas comptabilisée dans cet indicateur). En 2021, la consommation intérieure apparente de matières s’établit à 792,3 millions de tonnes, soit 11,7 tonnes par habitant. En 2019, constituée pour moitié de matériaux de construction, la consommation française de matières avait fortement baissé entre 2007 et 2014. L’évolution de la productivité matières, à savoir le rapport du PIB sur la DMC (Domestic Material Consumption), permet de mesurer la transition de la société vers une organisation plus économe en ressources naturelles. La France s’est fixée comme objectif d’augmenter sa productivité matières de 30 % sur la période 2010-2030, ce qui revient à produire davantage de valeurs avec moins de matières premières primaires. Pour la France, l’empreinte matières est estimée à 14,0 t/hab. en 2021, contre 11,6 t/hab. pour la consommation intérieure de matières.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Déchets dangereux et non dangereux traités

- 8,0 points sur 2016-2020

2016202094,4 %86,0 %

86,0 %

Défavorable

En 2020, la production de déchets en France représente 315 millions de tonnes (hors déchets agricoles sur exploitation), dont 213 millions de tonnes pour le secteur de la construction, 68 millions de tonnes pour les activités économiques (y compris les collectivités) en dehors de la construction et 34 millions de tonnes pour les ménages. En 2020, tous déchets confondus, 72 % des déchets ont été valorisés, dont 54 % par recyclage et 10 % par remblayage. La part des déchets envoyés en centre de stockage a été légèrement réduite, passant de 27 % en 2016 à 26 %. Plus de la moitié (59 %) des déchets minéraux traités sont recyclés, 14 % sont utilisés comme remblai, et 27 % sont stockés. La production de déchets dangereux passe de 12,1 Mt en 2018 à 11,2 Mt en 2020, soit 3,6 % des déchets produits en France.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Pertes et gaspillages alimentaires par habitant

129 : moyenne sur 2020-2021

20202021129129

129
kg

Non évaluable

Les données de gaspillage 2020 sont établies dans le cadre de l'exercice de rapportage obligatoires des niveaux de déchets alimentaires imposé par la Commission européenne dont la méthodologie et le format de communication sont fixés par deux décisions de la Commission (décision déléguée 2019/1597 du 3 mai 2019 complétant la directive 2008/98/CE et décision d'exécution 2019/2000 du 28 novembre 2019). Le périmètre de ce qui est considéré comme du gaspillage alimentaire diffère entre la FAO et l'UE. Au sein de l'Union européenne, les déchets alimentaires excluent les pertes en champs, les denrées valorisées en alimentation animale et incluent les déchets alimentaires non comestibles (du type os, épluchures et arrêtes).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Projets d’écologie industrielle et territoriale

une seule valeur en 2022

2022186186

186

Non évaluable

Selon le réseau national des acteurs de l’écologie industrielle et territoriale (Synapse), 152 démarches actives d’écologie industrielle et territoriale (EIT) sont recensées en août 2020, les deux tiers ayant été lancées au cours des trois dernières années. Toutes les régions disposent désormais d’au moins une démarche de ce type. Deux types de synergies peuvent être mis en œuvre : • des synergies de mutualisation, qui permettent de rationaliser l’utilisation des ressources : équipements (partage de biens entre plusieurs entreprises pour favoriser l’usage à la propriété - services ou transports (gestion des déchets, covoiturage, gardiennage) - achats groupés - formations. • des synergies de substitution, permettant d’utiliser les flux sortants d’une entreprise comme intrants pour une autre : flux hydrauliques et thermiques (réutilisation des eaux usagées, récupération de chaleur) - flux énergétiques (réinjection de biogaz, autoconsommation d’électricité locale) - flux de déchets (valorisation des sous-produits, valorisation des effluents).

ODD13 - Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Communes faisant l'objet d'un plan de prévention des risques naturels approuvé (y compris révisé et approuvé)

+ 5,4 % sur 2018-2023

2018202312 10311 458

12 103

Favorable

Plus de 12 000 communes sont couvertes par un plan de prévention des risques naturels, dont près de 10 900 par un plan de prévention Inondation (hors submersion marine). Sur les 240 000 reconnaissances de l’état de catastrophe naturelles arrêtées sur la période 1982-2023, près de 56 % incombent aux inondations, 35 % aux mouvements de terrain (y compris les arrêtés sécheresse) et 8 % aux phénomènes atmosphériques.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Émissions françaises de gaz à effet de serre par habitant ***

- 14,0 % sur 2017-2022

201720226,95,8

5,9
teq CO₂

Favorable

*** hors UTCAF (utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie)

Note : donnée 2022 estimée

En 2022, les émissions de gaz à effet de serre par habitant, hors UTCATF, s’établissent à 5,9 t CO₂éq. En adoptant la loi relative au climat et à l’énergie du 8 novembre 2019, la France s’est fixée pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 en divisant les émissions de gaz à effet de serre par un facteur supérieur à six entre 1990 et 2050. Les trajectoires d’atténuation des émissions sont déclinées dans la stratégie nationale bas-carbone. Cette ambition fait écho au Pacte vert pour l’Europe de 2021 qui vise la neutralité climatique de l’Union européenne à l’horizon 2050.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Indemnisations versées au titre des catastrophes naturelles

- 14,9 % sur 2017-2022

201720223 720633

3 166
millions d’€

Favorable

Note : données 2017 à 2022 estimées

Les inondations représentent un peu plus de la moitié des indemnisations versées au titre des catastrophes naturelles, devant la sécheresse (37 %). Les Français perçoivent d’ailleurs les inondations comme le risque naturel le plus préoccupant. Sur les 49,9 milliards €2022 d'indemnisations versées entre 1982 et 2022, les inondations ont induit à elles seules 24,8 milliards€2022 de dommages assurés (50 %), avec un coût moyen annuel de 604 millions€2022.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Événements naturels très graves

0 % sur 2017-2022

2017202274

4

Modérément favorable

En moyenne chaque année entre 2001 et 2021, quatre événements naturels très graves se sont produits, contre un seulement entre 1950 et 2000. Les 149 événements recensés sur l’ensemble de la période ont généré plus de 10 morts ou 30 millions d’euros (M€) courants de dommages matériels. Environ deux-tiers de ces événements correspondent à des inondations.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Empreinte carbone par habitant

- 4,8 % sur 2017-2022

201720229,78,4

9,2
teq CO₂

Modérément favorable

Note : données 2020 à 2022 estimées

En 2022, ramenée à l’ensemble de la population, l’empreinte carbone est estimée à 9,2 t CO2 eq (carbone équivalent) par personne. Les émissions associées aux importations en représentent plus de la moitié (56 %). Par rapport à 1995, l’empreinte carbone de la France a diminué de 7 %. Les émissions intérieures se sont réduites de 33 % tandis que les émissions associées aux importations se sont accrues de 32 %. En 2022, comme en 2019, l’empreinte carbone est composée à 78 % de CO2 (carbone), 16,0 % de CH4 (méthane) et près de 6 % de N2O (protozyde d'azote).

ODD14 - Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Rapports POLREP (Pollution Report) confirmés par les autorités

- 32,8 % sur 2017-2022

2017202217288

88

Favorable

Les pollutions en mer sont multiples (marée noire, pollution chimique, pollution sonore, déchets en mer, etc.,) elles peuvent être volontaires (rejets illicites) ou accidentelles (collisions, avaries, échouages, pertes de containers lors de tempêtes, etc.). Parmi les POLREP (pollution report) confirmés, les pollutions par hydrocarbures (rejets illicites, avarie, abordage, accident en mer ou sur un estuaire - raffinerie/ navire) sont dominantes (63 %). Elles sont localisées principalement au niveau de l’axe de trafic maritime traversant la Manche et l’océan Atlantique, à l’est de la Corse et le long des côtes de la mer Méditerranée.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Façades marines et bassins ultramarins disposant d’un document stratégique adopté ou en cours

+ 25 points sur 2018-2023

2018202375,0 %50,0 %

75 %

Favorable

En février 2017, la France s'est dotée d'une stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) pour fixer son ambition maritime sur le long terme. Fin 2022, des documents stratégiques ont été adoptés pour l’ensemble des quatre façades [mer du Nord, Manche, Atlantique et Méditerranée] alors qu’aucune n’en avait en 2016. Pour les outre-mer, des documents stratégiques ont été adoptés pour deux façades maritimes (Sud océan Indien, bassin des Antilles).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Aires marines protégées

+ 8,2 points sur 2017-2022

2017202230,5 %22,3 %

30,5 %

Favorable

Présente dans tous les océans sauf l’Arctique, la France dispose du deuxième espace maritime mondial. Près de 10 % de la diversité mondiale des espèces marines est présente en outre-mer. Actuellement, 67% des récifs d’outre-mer sont couverts par une aire marine protégée. D’ici 2025, la France s’est engagée à protéger l’intégralité de ces récifs. En 2022, les aires marines protégées (AMP) sur le territoire national représentent 33,4 % de l’aire marine française. 44,8 % en métropole et 32,9 % en outre-mer. Cela représente une grande avancée puisque ce pourcentage sur le territoire national n’était que de 3,8 % en 2013.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Fulmars boréaux morts ayant plus de 0,1 g de plastique dans leur estomac dans la Manche

0 point sur 2013-2018

20132018100 %50 %

100 %

Modérément défavorable

Note : dans la version du tableau de bord paru le 04/07/2024, l'indicateur "fulmars boréaux" est remplacé par l'indicateur "Déchets marins en France métropolitaine". Ce changement d'indicateur n'est pas encore pris en compte dans cette évaluation.

La présence de déchets dans le milieu marin représente un risque de mortalité directe ou d’impacts indirects pour la vie marine. Afin d’évaluer la tendance des quantités et de la composition des déchets ingérés par les animaux, en l’absence d’une espèce ubiquiste, le Fulmar boréal est l’indicateur retenu en Manche – mer du Nord. L’indicateur construit sur l’ensemble de la Manche dans le cadre de la "Convention Ospar" montre une progression de la part des fulmars morts avec plus de 0,1 g de plastique dans leur estomac même si les quantités de plastique ingéré ont diminué de manière significative au cours de la période 2009-2018. Pour la sous-région marine Manche-mer du Nord, 68 % des fulmars boréaux analysés sur la période 2015-2019, présentent plus de 0,1 g de déchets plastiques dans l’estomac.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Flux à la mer d'azote liés aux nitrates

+ 21,3 % sur 2016-2021

20162021599,9442,4

570,9
kt/an

Défavorable

Entre 2000 et 2021, les flux des nitrates rejetés en mer demeurent stables autour d'une moyenne de 503 000 tonnes par an (t/an). Avec 270 000 t/an en moyenne, la façade Atlantique reçoit plus de la moitié (54 %) des flux arrivant en mer. La façade Manche-Mer du Nord reçoit 31 % des flux (154 000 t/an en moyenne) et la Méditerranée 16 % (80 000 t/an en moyenne).


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Flux à la mer de phosphore

+ 45,1 % sur 2016-2021

2016202117,711,9

17,7
kt/an

Défavorable

Les flux de phosphore ont diminué de 68 % sur la période entre 2000 et 2018. Ce résultat était lié à l’amélioration des performances des stations d’épuration, à l’interdiction de l’utilisation des phosphates dans les lessives, à l’augmentation du nombre d’habitants raccordés à un assainissement collectif et dans une moindre mesure à la diminution de l’utilisation d’engrais phosphatés en agriculture. Depuis 2019, la tendance à la hausse continue pour atteindre en 2021 17 700 tonnes de phosphore qui ont été rejetés en mer via les cours d’eau métropolitains.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Masses d’eau de transition et côtière en bon état

Mesure du progrès impossible

202146 %46 %

46 %

Non évaluable

Note : donnée 2021 provisoire

En 2021, 50 % des 179 masses d’eau côtières et 42 % des 116 masses d’eau de transition sont en bon ou en très bon état écologique.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Récifs coralliens en état optimal ou bon - Pacifique et îles Éparses

une seule valeur en 2020

202070 %70 %

70 %

Non évaluable

Les trois piliers de la survie des récifs sont l’atténuation du changement climatique, la réduction des pressions anthropiques et l’innovation permettant de renforcer la résilience. En 2017, 71 % des stations de suivi des récifs coralliens dans les outre-mer français sont dans un état de recouvrement en corail vivant stable ou en augmentation (60 % stable, 11 % en augmentation). Les 11 territoires coralliens de la France outre-mer représentent 78 % du territoire maritime de la France, deuxième au niveau mondial derrière les États-Unis d’Amérique. Avec près de 60 000 km² de récifs coralliens et de lagons dans les outre-mer, soit 10 % de la surface mondiale, la France se situe en quatrième position mondiale en termes de surface de récifs. Pour la zone Pacifique et les îles Éparses : en 2020, la majorité (70 %) des récifs inventoriés sur l’ensemble de ces territoires sont en bon état et se trouvent évalués en classes 1 ou 2.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Récifs coralliens en état optimal ou bon - Antilles, Mayotte, Réunion

une seule valeur en 2020

202038 %38 %

38 %

Non évaluable

L’état de santé/écologique actuel des récifs français a été évalué en quatre classes. Selon les collectivités, les critères employés pour évaluer les états de santé diffèrent, mais pour chacun des territoires, ces classes caractérisent les conditions suivantes : • classe 1 : des conditions optimales, avec des taux de recouvrement corallien généralement élevés et des récifs en très bon état de santé ; • classe 2 : de bonnes conditions, avec des impacts légers, par exemple quelques signes de nécroses coralliennes, une faible présence de macroalgues et de bons taux de recouvrement corallien ; • classe 3 : des conditions dégradées, avec un milieu modérément à très impacté, de nombreux coraux nécrosés, une dominance de macroalgues et/ou un fort envasement et des taux de recouvrement corallien réduits ; • classe 4 : des conditions très dégradées, avec un milieu très fortement impacté (océan Indien), une majorité de coraux morts et des fonds recouverts de macroalgues et/ou entièrement envasés (Antilles), de très faibles taux de recouvrement corallien. Pour les Antilles françaises et les territoires située dans l’océan indien (hors îles Éparses) : en 2020, la majorité (62 %) des récifs inventoriés sur ces territoires sont dégradés et se trouvent évalués en classes 3 ou 4.

ODD15 - Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Aires terrestres françaises protégées

+ 2,6 points sur 2017-2022

2017202232,3 %29,7 %

32,3 %

Favorable

Selon la Base de données mondiale des aires protégées (UICN), la France compte 5 923 aires protégées, couvrant une superficie totale d’environ 3,6 millions de km², ce qui représente 34,7% de son territoire marin et terrestre. Au niveau marin, ces aires protégées couvrent 34,9% de nos océans, mers et littoraux à raison de 50,4% pour la métropole et 34,3 % pour les outre-mer. Au niveau terrestre, 32,3% du territoire est couvert par des aires protégées, dont 27,3% pour la métropole et 55,6% pour les outre-mer. Ces résultats encourageants sont encore confortés par la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur les aires protégées 2030.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Taux de boisement du territoire métropolitain

+ 0,3 point sur 2015-2020

2015202031,0 %30,6 %

31,0 %

Modérément favorable

Selon l’inventaire forestier, la couverture forestière au sein des 8 parcs nationaux métropolitains est de 5 576 km² en 2018, soit un taux de boisement de 45 % (périmètres d’étude de la charte et territoires). Ce taux est supérieur à celui de la France métropolitaine (31 % pour 168 000 km² de forêts). Il est élevé dans le territoire du Parc national des Cévennes (70 % du périmètre d'étude de la charte). Sur les périmètres des cœurs, le Parc national de forêts est couvert en quasi-totalité par des massifs forestiers, avec un taux de boisement de 95 %. Le Parc national de la Vanoise, territoire de haute-montagne, dispose du plus faible taux de boisement, avec 18 % du périmètre d'étude de la charte.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Écosystèmes peu anthropisés en métropole

- 0,1 % sur 2012-2018

2012201828 868 71528 847 239

28,8
millions d’ha

Modérément défavorable

Les écosystèmes peu anthropisés occupent 53,3 % du territoire national. L'artificialisation des sols en France métropolitaine a progressé de 1,4 % par an entre 2006 et 2015. C'est l'équivalent d'un département comme la Drôme tous les dix ans. 40 % de la surface des villes françaises de plus de 200 000 habitants sont des espaces de nature.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Aires terrestres françaises en protection forte

+ 0,1 point sur 2018-2022 ***

201820226,44 %6,34 %

6,44 %

Modérément défavorable

*** progrès insuffisant au regard de la cible à atteindre

Les protections fortes des aires naturelles couvrent : 6,35 % de la surface terrestre en 2019 et 6,44% de la surface terrestre en 2022.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Population d’oiseaux communs spécialistes (indice base 100 en 1989)

- 9,0 % sur 2016-2021

201620217265

65

Défavorable

Le recul des espèces d’oiseaux communs spécialistes est fort (- 35 %) alors que les espèces généralistes augmentent (6 %). Les effectifs des oiseaux communs spécialistes ont baissé au cours des années 90. Durant la dernière décennie, ils semblent se stabiliser pour les espèces des milieux forestiers, mais continuent de diminuer pour celles des milieux bâtis et agricoles. La dégradation ou la perte des habitats, les pratiques agricoles intensives ainsi que le changement climatique demeurent parmi les principales menaces auxquelles sont exposées les populations d’oiseaux.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Espèces exotiques envahissantes en métropole (nombre moyen sur 10 ans)

+ 42,7 % sur 2013-2023

2013202355,839,1

55,8

Défavorable

A l’échelle de la France, l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN 2021) recense 3 029 espèces de plantes exotiques et 2 422 espèces exotiques de faune, dont 2 389 sont introduites France métropolitaine. 38 % des espèces végétales d’eau douce introduites en France l’ont été pour des raisons ornementales et 29 % d’entre elles sont des plantes utilisées en aquariophilie. En métropole, 44 % des 43 espèces de poissons introduites sont naturalisées et, parmi celles-ci, près de la moitié ont été introduites pour la pêche de loisir. Pour la métropole, un nouvel indicateur développé pour l’Observatoire national de la biodiversité à partir d’une sélection de 84 espèces exotiques envahissantes (EEE) révèle que depuis 1982, un département français voit s’installer en moyenne tous les dix ans, 12 nouvelles EEE.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Habitats naturels en état de conservation favorable

Mesure du progrès impossible

201820 %20 %

20 %

Non évaluable

20 % des écosystèmes remarquables sont dans un état de conservation favorable sur la période 2013-2018. Les habitats de la région alpine se trouvent globalement dans un meilleur état (38 % dans un état favorable), alors que ceux de la région atlantique (terrestre) sont les moins bien conservés (11% dans un état favorable). Les milieux ouverts herbacés naturels et semi-naturels (prairies de fauche, pâturages, etc.) figurent parmi les habitats les plus menacés avec 56% d’entre eux dans un mauvais état de conservation. Les dunes, les tourbières et autres milieux humides ou aquatiques, ainsi que les habitats côtiers, subissent également de multiples pressions : moins de 10 % d’entre eux sont dans un état de conservation favorable. Plusieurs politiques publiques ont pour objectif la protection des habitats naturels et des espèces, les parcs naturels, la qualité de l’eau et la restauration des écosystèmes par l'amélioration de l’état de conservation des habitats naturels.

ODD16 - Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Personnes prévenues parmi les détenus

+ 1,0 point sur 2019-2023

2019202328,5 %25,9 %

26,9 %

Modérément défavorable

Note : donnée 2023 provisoire

Au 31 décembre 2021, près de 82 000 personnes étaient écrouées en France. Elles se distinguent en trois catégories : Condamnés incarcérés (61 %) - Prévenus en détention provisoire (23 %) - Condamnés qui exécutent leur peine en dehors d’un établissement pénitentiaire dans le cadre d’un aménagement de peine (16 %). En 2023, le pourcentage de personnes prévenues parmi les détenus est en baisse et atteint 26,9%. La loi accorde un délai d'un mois maximum à l'administration pénitentiaire pour remédier aux conditions de détention indignes, en cas de recevabilité du recours. À défaut, le juge peut ordonner soit le transfèrement de la personne, soit la mise en liberté immédiate, soit un aménagement de peine. Depuis le 15 septembre 2021, un décret précise les conditions de recours à la décision du juge.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Confiance de la population dans les institutions ***

- 0,6 point sur 2018-2023

2018202369,8 %66,0 %

66,0 %

Modérément défavorable

*** Armée, justice, police, école, hôpital

Selon le "Baromètre de la confiance politique", enquête académique menée par l’institut OpinionWay pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) ; tous les personnels et institutions politiques voient, en 2023, leur taux de confiance baisser ; et aucun, excepté les instances les plus locales, ne peut se targuer d’avoir la confiance de la majorité des enquêtés. Le triptyque méfiance/lassitude/morosité occupe presque constamment les trois premières places des sentiments ressentis en France. La confiance dans les institutions et les rôles politiques locaux est toujours plus forte, nettement plus forte, que pour les acteurs politiques nationaux. Cependant, la confiance dans les institutions publiques, notamment celles qui incarne la proximité, la protection et le soin est sans commune mesure avec la confiance dans les acteurs politiques ou dans les acteurs de l’espace politico-médiatique.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Homicides

+ 18,9 % sur 2020-2022

20202022823692

823

Défavorable

En 2023, le nombre de victimes d’homicides (y compris attentats1) est en hausse (+ 51 victimes par rapport à 2022) et s’élève à 1 010 victimes. Cette augmentation de 5 % par rapport à 2022 s’inscrit dans une hausse continue des homicides depuis 2020. La hausse est cependant moins forte que celle mesurée en 2023 par rapport à 2022. Une étude du service statistique ministériel de la sécurité intérieure a analysé la géographie de la délinquance enregistrée en 2023. Elle montre que le nombre de victimes d'homicide par habitant est supérieur en outre-mer qu'en France hexagonale.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Victimes de violences physiques et/ou sexuelles parmi les adultes

+ 0,2 point sur 2013-2018

201320182,7 %2,2 %

2,5 %
des 18-75 ans

Défavorable

Selon l’enquête statistique nationale «Vécu et ressenti en matière de sécurité» (VRS), conduite à partir de 2022, il ressort les éléments suivants : 118 femmes sont décédées et 27 hommes sont décédés, victimes de féminicides ou d’homicides au sein du couple. 1,4 % des femmes âgées de 18 à 74 ans vivant en ménage ordinaire en France hexagonale, soit 321 000 femmes, déclarent avoir été victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques ou verbales par leur conjoint ou ex-conjoint en 2021. Hors violences au sein du couple, 33 % des femmes victimes de violences sexuelles déclarent avoir subi ces faits dans le cadre d’une activité de loisir et 10 % dans le cadre de leur activité professionnelle (études, scolarité, emploi).

ODD17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs

Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Aide publique au développement (APD) totale équivalent-don (en % du revenu national brut - RNB)

+ 0,1 point sur 2018-2022

201820220,56 %0,43 %

0,56 %
du RNB

Favorable

Note : donnée 2022 provisoire

L’aide publique au développement a représenté 0,56 % du revenu national brut de la France en 2022 (soit 15,1 Mds€). Cette part a fortement augmenté par rapport à 2018 où elle s’élevait à 0,43 % (10,3 Mds€), conformément à l’engagement du Président de la République d’atteindre la cible de 0,55 % du RNB en 2022. Ces efforts font de la France le 4e bailleur mondial en termes de volume et 10ème en termes de pourcentage du RNB en 2022.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Aide publique au développement (APD) bilatérale

+ 72,4 % sur 2016-2021

2016202113 760,87 426,0

12 805
millions de $

Favorable

En 2021, l’APD française bilatérale se répartissait à 64,8 % sous forme de dons (5,1 milliards d’euros), et 35,2 % sous forme de prêts (2,8 milliards d’euros). Exprimée en versements bruts, et en incluant tous les prêts publics aux pays en développement, au-delà de l’APD au sens strict, le ratio s’inverse : 56,3 % de prêts et 43,7 % de dons. Parmi les apports comptabilisés dans l’aide publique au développement figurent également la prise en charge de réfugiés issus de pays en développement sur le territoire national (pendant un an), la gratuité des études supérieures pour certains étudiants originaires de ces pays, le coût de certaines opérations de maintien de la paix ainsi que quelques annulations de dette. En 2022, l'engagement bilatéral de la France représentait 60% de notre APD totale. Cet objectif fait partie des cibles fixées par la loi de programmation du 4 août 2021, fixant la composante bilatérale de l'aide publique française au développement à 65 % du total en moyenne sur la période 2022-2025


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Solidité financière

+ 1,43 point sur 2017-2022

2017202217,05 %15,41 %

16,84 %

Favorable

En 2022, la hausse des prix atteint en moyenne 9,2 % pour la zone euro. Selon l’Insee la hausse des prix à la consommation en France a atteint 5,2 % en moyenne en 2022 et 4,9 % en moyenne en 2023, contre 1,6 % en 2021, soit un niveau bien trop élevé et au-dessus de la cible d’inflation. La croissance s’est maintenue à un rythme soutenu en 2022 dans la continuité du rebond post-Covid (+ 2,5%). L’activité a ralenti au deuxième semestre mais la croissance a été positive sur l’ensemble de l’année 2022. Le taux d’épargne des ménages est resté très élevé en 2022 et début 2023, malgré la hausse de l’inflation. Les entreprises françaises ont affiché de très bons résultats en 2022, malgré des tensions au second semestre. Leur taux de marge annuel s’est stabilisé à 31,7 % en 2022, en ligne avec le niveau observé avant la crise sanitaire. Le crédit bancaire aux entreprises est demeuré dynamique en 2022, les grandes entreprises substituant du financement bancaire à l’endettement de marché. Les banques et les organismes d’assurance français affichent une situation financière et prudentielle solide : le ratio de solvabilité des six principaux groupes bancaires est proche des plus hauts historiques 14,5  % fin septembre 2022 et celui des organismes d’assurance se renforce au 1ᵉʳ semestre 2022 pour atteindre 263 %.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Endettement public (dette publique au sens de Maastricht, en % du produit intérieur brut - PIB)

+ 13,7 points sur 2017-2022

20172022114,6 %97,4 %

111,8 %
du PIB

Défavorable

La France demeure l’un des pays de la zone euro et de l’Union européenne parmi les plus endettés. Le déficit public pour 2022 atteint 4,8 % après 6,6 % en 2021. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht atteint 111,8 % fin 2022 (elle était de 97,9 % du PIB en 2019 avant la pandémie de Covid-19). Les dépenses ont augmenté de 4 % en 2022. Toutefois, en proportion du PIB, les dépenses continuent de reculer et s’établissent à 59,6 % en 2021 et à 58,8 % en 2022. Mais elles demeurent sensiblement supérieures à l’avant Covid (55,2 % du PIB en 2019). L’état de la dette publique en France reste élevé malgré des efforts de désendettement.


Indicateur Évolution * Dernière valeur ** Tendance pour parvenir
à l'ODD en 2030

Endettement privé (en % du produit intérieur brut - PIB)

+ 18,9 points sur 2017-2022

20172022173,3 %144,2 %

163,1 %
du PIB

Défavorable

Fin 2022, le taux d’endettement du secteur privé non financier (SPNF) de la zone euro s’établit à 117 % du PIB, en baisse de 5,1 points par rapport à fin 2021 (après - 4,3 points en 2020). La dette des ménages était en France très inférieure à la moyenne européenne en 2012 : 54 % contre 61 %. En 2021, elle lui est devenue largement supérieure avec 66 % contre 58 %. En 2022, le ratio français atteint 163,1 % du PIB.

* Évolution : depuis la dernière valeur disponible, évolution sur une période de 5 ans (plus ou moins longue selon la disponibilité des données).
** Dernière valeur : valeur correspondant à la dernière année du graphique d’évolution.

Source : Insee, Tableau de bord des indicateurs pour le suivi national des objectifs de développement durable - paru en juillet 2024. Traitements SDES

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