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Une feuille de route et deux revues nationales volontaires plus tard, l’Agenda 2030 monte en puissance, autour d’une communauté d’acteurs engagés et prêts à agir. Cependant, les défis globaux sanitaires et géopolitiques ont mis en péril les acquis d’avant 2020 et face à des constats inquiétants (seuls 15% des objectifs sont en bonne voie au niveau mondial), les discussions sont aujourd’hui aux solutions concrètes - à la croisée de l’ensemble des secteurs numériques, scientifiques, financiers, etc. - et à l’accélération de la mise en œuvre des mesures.
C’est dans cette dynamique que s’est tenu le Sommet pour les ODD les 18 et 19 septembre. Ayant lieu tous les 4 ans, celui-ci est devenu depuis 2015 un point phare de l’Assemblée Générale des Nations unies (AGNU). Les États rassemblés ont adopté cette année une Déclaration politique soulignant « leur engagement collectif à construire un monde durable, inclusif et prospère d’ici 2030 ». L’accent a été mis sur la question du financement, que le Secrétaire général considère comme « le carburant nécessaire aux pays en développement pour le progrès des ODD ».
Du côté français, plusieurs membres du gouvernement dont la ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères Mme. Catherine Colonna et la Secrétaire d’État à la biodiversité Mme. Sarah el Haïry, ont renouvelé à New York le plein soutien de la France au Secrétaire général des Nations unies dans sa volonté de faire de ce sommet un sommet de la mise en œuvre, fondé sur des solutions concrètes et à la temporalité claire.