Crédits : IPBES
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Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques
Souvent décrit comme le « GIEC pour la biodiversité », l’IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) a pour mission de renforcer les politiques et les décisions par le biais de la science, pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
Les espèces exotiques sont des espèces animales ou végétales ou des microbes qui ont été introduits par les humains, volontairement ou accidentellement, dans un autre territoire que leur aire d’origine.
Lorsque ces espèces exotiques s’adaptent facilement à leur nouveau territoire et y prolifèrent rapidement, menaçant l’équilibre de l’environnement et/ou la survie des espèces locales, on les qualifie d’espèces exotiques envahissantes, aussi appelées « espèces invasives ».
L’IPBES dénombre 3500 espèces exotiques envahissantes, quelque 1061 plantes, 1852 invertébrés, 461 vertébrés et 141 microbes. La communauté scientifique estime que l’introduction d’espèces invasives est majoritairement responsable de la disparition de 60 % des espèces autochtones, et qu’elle l’est totalement dans 16 % des cas.
La version complète de ce rapport basée sur l’analyse de plus de 13 000 documents, sera publié prochainement. Il est accompagné d’un résumé pour décideurs qui a été publié officiellement lundi 4 septembre. Il fournit aux responsables politiques et à une grande diversité de parties prenantes, les meilleures données, analyses et options de gestion disponibles concernant les EEE et leur contrôle. Il présente les principales pistes pour gérer cette menace : prévention, surveillance, détection précoce et réaction rapide, éradication ciblée, restauration des écosystèmes, etc.
En tant qu’établissement public chargé de la biodiversité, l’Office français de la biodiversité (OFB) a contribué à la préparation de ce document.