Crédits : Fondation Jean Jaurès
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Nouveau plan d’action du partenariat stratégique France-Brésil
L’objectif a consisté à signer des accords favorisant la préservation de l’environnement et accélérer le développement durable au Brésil. Cette initiative montre la volonté des deux pays de stimuler à la fois les investissements privés et publics en faveur d’une économie bas carbone de la promotion de la bioéconomie et du développement durable.*
En marge de cette visite, l’Association Brésilienne de Développement (ABDE) et l’Agence Française de Développement (AFD) ont organisé, le 28 mars 2024 à Brasília, la signature d’accords avec des institutions financières publiques brésiliennes.
La conclusion de ces accords, qui intervient un an avant la COP 30 au Brésil, souligne l’importance cruciale des institutions financières de développement et de leurs missions variées dans la réalisation des Objectifs de développement durables fixés par l’Agenda 2030.
La séquence internationale actuelle met le Brésil à l’honneur. En 2024, le pays présidera en effet le G20 les 18 et 19 novembre et accueillera la COP 30 sur le climat en 2025.
La réforme de l’architecture financière internationale figure parmi les priorités que le pays s’est fixées.
De nombreuses études universitaires montrent comment des institutions financières publiques, telles que la Caisse des dépôts et consignations en France, peuvent remplir leur mission de développement tout en garantissant la stabilité macro-financière des économies qu’elles servent.
Le Brésil est le 3e pays au monde au nombre de banques publiques de développement, notamment en raison de sa structure fédérale. Le pays dispose d’un réseau de 21 banques publiques locales et d’une banque publique nationale : la « Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social » (BNDES, Banque nationale pour le développement économique et social).
Parallèlement, l’évènement conjoint G20/FiCS qui s’est tenu à Rio de Janeiro les 20 et 21 mai 2024 a réuni l’ensemble des 533 banques publiques de développement faisant partie de la coalition Finance en Commun (FiCS). L’objectif consistait à repenser la place de ces institutions dans le système financier international, afin de renforcer leurs actions en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) et de la lutte contre le changement climatique.