Crédits : iisd-enb1_hlpf2024_9july24-kiaraworth - Vercilene Dias , fondatrice du Réseau national des avocats quilombolas (RENAAQ), Brésil
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Vercilene Dias , fondatrice du Réseau national des avocats quilombolas (RENAAQ), Brésil
L’Algérie a souligné le rôle crucial de la coopération Sud-Sud. L’Afrique du Sud , la Malaisie et la Chine ont partagé des initiatives nationales et régionales, telles que des programmes et des politiques visant à accroître et élargir la portée des dépenses consacrées aux services sociaux et aux infrastructures afin d’améliorer la qualité de vie et les revenus.
L’Ouganda a souligné l’importance de l’accès au crédit à un prix abordable, notamment pour les femmes, et le soutien à la création de valeur ajoutée dans les secteurs agricole et rural. La Suisse a quant à elle souligné que malgré son statut privilégié, la pauvreté cachée persiste.
L’Union européenne a souligné son engagement à atteindre son objectif de 2030 lié aux ODD, consistant à allouer 0,2 % du revenu national brut à l’aide publique au développement aux pays les moins avancés.
L’Allemagne a souligné les intersections et les liens entre les ODD relatifs à l’égalité des sexes et à l’élimination de la pauvreté et de la faim, et a souligné que la croissance économique doit être promue dans les limites des ressources planétaires.
Plusieurs délégués français ont fait état de mesures efficaces pour lutter contre la pauvreté.
Le Brésil a souligné l’expansion des programmes de protection sociale depuis 2022, bénéficiant à plus de 21 millions de familles.
L’Inde a fait état de son succès dans la réduction de la pauvreté multidimensionnelle pour 415 millions de personnes depuis 2005 et a proposé de partager son expérience avec d’autres pays.
La Finlande a souligné les progrès majeurs réalisés dans la lutte contre les inégalités entre les sexes, ainsi que son approche visant à éliminer le sans-abrisme d’ici 2027 grâce à une « approche systémique privilégiant le logement »
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a souligné que si les systèmes agroalimentaires sont essentiels pour lutter contre la pauvreté, ils sont également confrontés à des défis liés à l’instabilité politique, aux conflits et au changement climatique.
La Thaïlande a souligné les avantages découlant des politiques renforçant les économies rurales et durables, notamment en favorisant la préservation des connaissances culturelles et traditionnelles.
Plusieurs pays ont recommandé des approches politiques qui tiennent compte de la nature multidimensionnelle de la pauvreté. Le Guatemala a souligné la nécessité d’une approche multidimensionnelle fondée sur des données probantes, qui cible directement les ménages et les communautés, pour guider les politiques publiques. Le Chili a appelé à une approche multidimensionnelle, mettant également en avant des politiques tenant compte de la dimension de genre. Un certain nombre de participants ont évoqué la restructuration et l’annulation de la dette, y compris le Saint-Siège . Il a déploré que de nombreux pays soient obligés de réaffecter les dépenses consacrées à la fourniture de services essentiels au remboursement de la dette.
L’Arabie Saoudite, le Ghana, le Botswana et d’autres ont partagé des exemples de progrès dans la mise en œuvre de réformes économiques et sociales. L’Irlande a appelé à des politiques qui reflètent les interdépendances des ODD et a souligné que les jeunes générations sont les plus touchées par la pauvreté et nécessitent un soutien politique ciblé. L’Eswatini (Swaziland) a fait état de mesures visant à réduire l’extrême pauvreté, notamment d’investissements accrus dans la protection sociale, en particulier pour les personnes handicapées.
Enfin le Brésil a annoncé le lancement prochain d’une Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté lors du sommet du G20 en novembre 2024. Dans d’autres interventions, la Colombie, les Philippines, le Guatemala, le Mexique, Madagascar, le Zimbabwe et d’autres ont soulevé des questions connexes, notamment :
- la nécessité de tenir compte de la volonté politique et des facteurs structurels tels que le néolibéralisme ;
- l’importance d’aborder les politiques nationales de lutte contre la pauvreté comme une stratégie internationale ;
- la nécessité de sensibiliser le public aux ODD et à l’interdépendance de l’ODD 1 avec d’autres objectifs.