Crédits : isd-enb_hlpf2024_17july24-kiaraworth - Après huit jours d'examen des ODD et de leur mise en œuvre, le HLPF 2024 se clôturera à 18h10
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Après huit jours d’examen des ODD et de leur mise en œuvre, le HLPF 2024 se clôturera à 18h10
Lors de ce dernier jour du Forum politique de haut niveau pour le développement durable (FPHN) 2024, l’interdépendance des Objectifs de développement durable (ODD) a été mise en évidence. Au cours de la première semaine, le Forum a examiné l’ODD16 sur la paix, la justice et des institutions efficaces. Mercredi, les délégués ont été mis au défi de respecter leurs engagements à rétablir la confiance et à « éclairer la voie » vers un avenir juste et durable. Beaucoup ont fait passer un message de solidarité, soulignant que les crises n’ont pas de frontières et qu’« il ne peut y avoir de développement durable sans paix, et pas de paix sans développement durable »
Le débat général sur la voie à suivre entre le Sommet des ODD de 2023 et le Sommet du futur s’est poursuivi, avec 38 contributions de hauts fonctionnaires gouvernementaux et 31 contributions de représentants de grands groupes et d’autres parties prenantes.
Certains ont suggéré que le Sommet de l’avenir pourrait servir à assurer la pérennité des ODD, à envoyer un signal politique fort sur la nécessité de réformer les institutions multilatérales, notamment celles qui travaillent sur le financement du développement, et à contribuer à restaurer la confiance dans le contrat social « brisé ». D’autres ont souligné que le projet de Pacte pour l’avenir n’est pas suffisamment transformateur et ont appelé à une action renforcée pour répondre à l’ambition des ODD.
Le Forum politique de haut niveau de 2024 a adopté une déclaration ministérielle à la suite de deux votes : pour inclure un ajout de dernière minute sur les sanctions économiques ou les mesures coercitives unilatérales ; et pour conserver le texte reconnaissant l’importance de la paix et de la sécurité pour la réalisation des ODD, y compris un appel à défendre le droit à l’autodétermination des peuples vivant sous occupation coloniale et étrangère. La déclaration identifie les défis actuels, les actions futures et les voies d’investissement pour renforcer l’Agenda 2030 et réaliser les ODD.
Le premier vote concernait un amendement présenté par le Nicaragua au nom de plusieurs autres pays. Il a souligné les impacts négatifs des « mesures coercitives unilatérales » sur les aspirations au développement durable des pays en développement et a exhorté le FPHN à ne pas continuer à ignorer les réalités de ces impacts, comme le manque d’accès aux médicaments et aux équipements médicaux.
Le Royaume-Uni s’est opposé à l’amendement, déplorant son introduction tardive et les efforts visant à « sélectionner » des éléments de l’Agenda 2030. Il a souligné que les sanctions autonomes soutiennent les objectifs fondamentaux de la Charte des Nations Unies et garantissent le respect des droits de l’homme. L’amendement a ensuite été mis aux voix avec 105 voix pour, 11 voix contre et 46 abstentions. Après le vote, l’UE et d’autres se sont dissociés de l’amendement adopté.