L’OIF prend une part active dans le suivi de la mise de l’agenda 2030 en soutenant ses États membres par le biais d’outils méthodologiques, en facilitant la mutualisation de leurs expériences et de leurs bonnes pratiques ainsi qu’en les aidant à préparer leur revues nationales. De 2016 à 2018, 24 États membres avaient réalisé cet exercice.
Outre les enjeux soulevés quant à l’usage – en régression – de la langue française pour la réalisation des revues nationales (la moitié des 54 États francophones ayant présenté en anglais), dans la diffusion des documents et d’une manière générale dans le système des Nations unies, l’événement aura notamment été l’occasion de bénéficier de l’éclairage de l’ONU elle-même sur le bilan du FPHN et les questions liées à sa réforme : faudra-t-il maintenir un examen par ODD pendant le segment technique alors que cela peut contribuer à maintenir une approche par silo ? Comment améliorer la qualité des Revues nationales alors que celles-ci se font sur une base volontaire ? Quel avenir pour la déclaration ministérielle dont l’utilité ne semble pas évidente ? Quelle temporalité adopter pour le cycle d’examen des FPHN ? Autant de questions importantes pour le succès du FPHN, et donc de l’agenda 2030, qui devront être abordées à partir du début de 2020.