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Pacte mondial pour les migrations : une coopération internationale renforcée
Le 10 décembre 2018, le premier Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été adopté par 130 pays à Marrakech, au Maroc. Il est l’aboutissement d’un long processus, ouvert par l’adoption de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants en décembre 2016. Il reconnait l’importance d’une approche globale et d’une meilleure coopération internationale concernant les migrations.
Cet accord constitue une opportunité inédite d’améliorer la gouvernance des migrations, de s’attaquer aux enjeux que pose aujourd’hui la question migratoire et de renforcer la contribution des migrations et des migrants au développement durable.
Il a été construit en cohérence avec la cible 10.7 de l’Agenda 2030 qui encourage à « faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées ».
Pour les migrants et contre la migration irrégulière
Le Pacte mondial pour les migrations prévoit une meilleure gestion des flux migratoires grâce à une coopération internationale renforcée, afin de :
- protéger les individus,
- garantir leurs droits humains,
- lutter contre le trafic de migrants et la migration irrégulière.
Les États sont également invités à lutter contre le changement climatique, notamment en mettant en œuvre l’Accord de Paris, pour répondre au défi des migrations climatiques.
Juridiquement non contraignant, le Pacte constitue un ensemble de principes et d’instruments dont les États peuvent s’inspirer dans la mise en œuvre de leur politique migratoire.
La question des réfugiés fait l’objet d’un deuxième texte distinct. Le Pacte mondial pour les réfugiés a été adopté le 18 décembre 2018 par 181 pays à l’Assemblée générale de l’ONU.