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À l’exigence d’adaptation au changement climatique soulevée dans le rapport du GIEC, le groupe de travail « Enseigner la transition écologique dans le supérieur » présidé par Jean Jouzel, climatologue répond par la formation aux enjeux de la transition écologique de la totalité des étudiants jusqu’à bac + 2. Il s’agit évidemment d’une solution parmi la constellation de de problématiques liées à la transition écologique.
Les recommandations du rapport « Sensibiliser et former aux enjeux de la transition écologique et du développement durable dans l’enseignement supérieur » prioritairement axées sur l’enseignement supérieur, portent aussi sur la diffusion des connaissances dans le secondaire (collèges et lycées) et dans les formations continues de l’université. Il propose deux modes de transmission des connaissances : une approche par le développement des compétences, et l’autre par programme.
le groupe de travail établit un socle de cinq compétences :
- L’adoption d’une approche systémique de la transition écologique pour appréhender sa complexité ;
- Le développement d’une analyse prospective ;
- La co-construction des diagnostics et des solutions entre parties prenantes – enseignants, étudiants ;
- La mise en œuvre des transitions, c’est-à-dire les écrire et en définir les étapes ;
- L’action en responsabilité.
- Ces connaissances et compétences seront déclinées dans les référentiels et programmes de chaque filière de formation.
Quant à l’approche « programme », il ne s’agit plus seulement d’acquisitions de connaissances, mais d’un travail plus lourd de « développement de compétences, transversalement aux différents enseignements . »
Pour l’acquisition du socle de connaissance, le tronc commun devrait comprendre : l’impact des activités humaines sur l’environnement à l’échelle planétaire (climat, biodiversité) et à l’échelle locale (pollution des eaux, des sols et de l’air) ; les enjeux de société et de gouvernance associés ; les modalités d’un passage à l’action.