Les progrès sont difficiles à obtenir. Conditions à l’attention des décideurs pour les échanges commerciaux et analyse des causes de la dégradation de l’environnement. Les pays développés doivent respecter l’ODD 12 en mobilisant des financements. Il est nécessaire d’avoir une surveillance accrue des changements stratégiques et des business plans pour mieux les analyser et être en capacité de communiquer les résultats et d’en retenir les actions permettant d’atteindre les cibles de l’ODD 12. Il est nécessaire que les actions nationales soient en adéquation avec les actions internationales. Les Etats comme les entreprises doivent renforcer leurs partenariats pour l’ODD 12.
En préambule, le Département des affaires économiques et sociales des Nations-Unies a présenté les points saillants du rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de l’ODD 15. Il en ressort que, partout, la biodiversité recule sous l’effet de la transformation des forêts en terres agricoles et que des milliers d’espèces sont menacées d’extinction. Tout aussi préoccupant, signale le rapport, la prise en compte de cette urgence reste négligée dans les dépenses consacrées au relèvement de la biodiversité.
M. YUXI ZHANG, responsable de la Division de statistique du Département des affaires économiques et sociales a présenté quelques éléments de contexte issus du rapport du Secrétaire général sur l’état d’avancement des ODD, concernant spécifiquement la mise en œuvre de l’ODD15 (E/2022/55) : les zones terrestres protégées continuent de reculer, l’agriculture est la principale responsable du déboisement mondial, les surfaces des forêts en Asie, en Europe et en Amérique ont diminuées, l’Amérique latine et l’Afrique subsaharienne constatent des pertes importantes de biodiversité en raison de la transformation des forêts en terres agricoles. Ces constats appellent à une action d’importance des Etats pour lutter contre le risque d’extinction de milliers d’espèces dans les prochaines décennies.
Malgré la mobilisation des Etats et des acteurs de la société civile ces dernières années, nous ne compensons pas les pertes de biodiversité, a indiqué M. Bruno Oberlé, Directeur général de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN). Il est nécessaire de lutter contre l’utilisation abusive des ressources naturelles Il souhaite une plus grande inclusivité, afin que les peuples autochtones, les communautés locales et les entreprises puissent participer à relever ce défi.