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Secteur de la Recherche
L’initiative PREZODE est basée sur une approche « One Health », qui lie les santés humaine, animale et environnementale. Initiée par 3 des plus grands instituts de recherche français, le CIRAD, l’INRAE et l’IRD, elle a été lancée en janvier 2021 lors du One planet summit on biodiversity.
En 2022, la Guinée Conakry, Madagascar et le Maroc rejoignent un groupe de pays signataires, déjà composé de la Belgique, du Cambodge, du Costa Rica, de la Dominique, de la France, d’Haïti, du Mexique, du Sénégal, de l’Uruguay, du Vietnam et du Zimbabwe.
La communauté PREZODE compte, aujourd’hui, plus de 160 membres issus des mondes scientifique, académique et associatif.
L’initiative PREZODE s’inscrit dans l’objectif commun : prévenir l’émergence de maladies zoonotiques dans des socio-écosystèmes complexes, grâce à la collaboration internationale, au partage des connaissances et à l’orientation des politiques publiques.
L’Université de Montpellier
L’Université de Montpellier et ses partenaires de l’I-site Montpellier Université d’Excellence (MUSE) ont fait de l’Afrique une priorité à l’international. Ces liens sont anciens entre les institutions montpelliéraines et africaines et se traduisent aujourd’hui par de nombreuses collaborations en matière de recherche, d’innovation et de formation. Cet engagement s’exprime notamment par une forte et structurante densité de partenariats et d’échanges avec l’Afrique. Mais aussi par la diversité des activités académiques pour relever les défis liés de l’environnement, de l’alimentation et de la santé.
« Montpellier Global Days », sont 4 journées consacrées à l’enseignement supérieur, à la formation, à la recherche et à l’innovation qui mettent à l’honneur les partenaires de l’université de Montpellier et la richesse des collaborations scientifiques et académiques entre les membres de MUSE et leurs homologues africains, en proposant d’explorer ensemble un destin commun ».
La France dispose dans le champ scientifique d’institutions dédiées au partenariat pour le développement durable (Cirad, Institut Pasteur, IRD), qui entretiennent des relations durables avec les institutions des pays du Sud global et, dans de nombreux cas, projettent et maintiennent des équipes au sein des institutions des partenaires et à leur demande. Cette spécificité française, reposant sur l’expatriation de cadres scientifiques, est complétée par l’implication d’autres acteurs publics dans les domaines de la formation (Campus France), de l’expertise (Expertise France) et du financement (AFD). Aux côtés de ces institutions, l’ensemble de l’écosystème français se mobilise, à l’exemple de nombreuses Unités Mixtes de Recherche. Par ailleurs, les ONG, les collectivités territoriales et les cercles de réflexion opérant sur le territoire français, sont fortement impliqués dans des partenariats, qui contribuent au renforcement des capacités dans les pays partenaires et à l’émergence de nouvelles compétences. Dans certains domaines, des espaces de concertation existent, réunissant l’ensemble des expertises et permettant coordination, synergies et élaboration de positions conjointes (ex : Comité Foncier et développement, GISA, réseau Impact, etc.).
En réponse aux défis posés par l’adaptation des systèmes de production du Sud aux changements globaux, des producteurs et des organisations de producteurs, la société civile, les organismes de recherche et de développement mobilisent les approches de régulations naturelles basées sur les principes de l’agroécologie pour tester et implémenter de nouvelles façons de produire.
Le CIRAD mène depuis de nombreuses années un ensemble de recherches et d’essais en grandeur réelle pour documenter et objectiver la capacité de l’agroécologie à représenter une alternative économiquement et socialement viable par rapport aux modèles conventionnels d’intensification. Des progrès ont été réalisés sur l’identification des leviers de ces transitions agroécologiques. L’objectif final est bien d’en tirer des enseignements génériques pour proposer une démarche globale et des dispositifs d’accompagnement en fonction des défis particuliers des différents types d’agriculture.