Internet a permis de faire participer la société civile à grande échelle et d’associer des publics jusqu’ici éloignés de ce genre de démarches, comme les jeunes. Si le numérique contribue à faciliter et à élargir le champ de la participation, il a aussi ses limites. Les consultations sur Internet permettent le recueil des opinions, mais beaucoup moins une délibération. Le numérique tend à reproduire les biais et les inégalités observées dans les consultations menées dans la sphère administrative et politique traditionnelle. À ce constat s’ajoute la fracture numérique, comme on l’a vu précédemment : certaines catégories de la population n’ont pas accès à Internet ou le bagage technique nécessaire pour pouvoir effectivement contribuer en ligne.