Pia IMBS, Présidente de l’Eurométropole de Strasbourg
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- Présentation rapide de la structure
L’Eurométropole de Strasbourg est une métropole qui rassemble 33 communes, près de 7000 agents et plus de 500 000 habitants. Dans le cadre de ses compétences en matière d’aménagement de l’espace métropolitain, l’Eurométropole de Strasbourg déploie au travers de ses politiques publiques des actions d’une ampleur inédite en faveur de la transformation écologique du territoire et pour faire face aux enjeux du changement climatique.
L’objectif de la collectivité est de mettre à disposition tous les services qui contribuent à un quotidien heureux et facilité et elle a engagé dès 2020 une transformation profonde. Celle des mobilités en est certainement la plus avancée et s’inscrit dans cette vision globale, à long terme du développement raisonné de notre territoire, à la croisée des enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
Cette transition sociale et écologique qui s’opère au sein de l’Eurométropole est une source nouvelle d’opportunités économiques, d’attractivité et d’équité. C’est aussi plus de culture, une santé préservée et un ensemble de services accessible et facilité pour toutes et tous.
Dans un souci d’évaluation et de pilotage efficient de ces politiques publiques, l’Eurométropole territorialise et intègre depuis 2018 l’Agenda 2030 et ses Objectifs de Développement Durable.
- Pourquoi êtes-vous venus au FPHN ?
La collectivité détient depuis longtemps cette culture du partage des bonnes pratiques qui lui permet de transmettre et d’appliquer une politique d’amélioration continue. Les ODD, avec leur caractère universel, impliquant tous les pays, développés comme en voie de développement, mais aussi les autres acteurs, publics et privés, sont un champ idéal de co-construction. Le FPHN est l’occasion de prendre connaissance de ces nombreuses contributions et des différentes orientations choisies pour l’atteinte des ODD et permet in fine d’enrichir notre propre démarche.
C’est aussi l’occasion pour la collectivité de pratiquer ce langage commun des ODD et de confronter les adaptations organisationnelles que nous avons adoptées et qui s’imposent aux échelles locales ou privées avec celles mises en œuvre par les autres participants.
- Que souhaitez-vous défendre ?
Notre objectif est de mobiliser un public toujours plus large, notamment les autres échelons de gouvernances politiques locales, mais aussi les partenaires privés dont le rôle est majeur et parfaitement intégrable dans la capacité à réaliser et atteindre ces objectifs.
Nous sommes en effet convaincus de la pertinence de ce système multilatéral des ODD qui nous permet de d’anticiper les crises et de diminuer leurs impacts tout en engageant une reprise durable.
- Avez-vous des actions ou propositions concrètes en faveur de l’Agenda 2030 ?
Depuis 2018, nous les avons réellement territorialisées et expérimentées de nombreuses manières : pour évaluer des projets urbains, pour construire des stratégies (celle de l’alimentation notamment), comme cadre de nos coopérations décentralisées, comme cadre de management d’une direction, et de manière globale, comme cadre de l’évaluation budgétaire.
Mais plus globalement nous pensons que les ODD constituent un outil de la transformation qui permet de lier les aspects sociaux, écologiques, démocratiques, ce qui est la seule manière de faire pour construire collectivement des solutions positives.
Intervention de ATD Quart Monde
(Anne Marie de Pasquale)