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L’Agenda 2030 en France
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Publié le 16 janvier 2025
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Le ministère des Sports a publié fin décembre le premier Plan national d’adaptation des pratiques sportives au changement climatique 2024-2030 (Pnacc Sport). Conçu avec les acteurs du sport, il leur propose une trentaine de mesures à mettre en place pour rendre le sport plus résilient face au réchauffement climatique.
Le ministère des Sports a publié fin décembre le premier Plan national d’adaptation des pratiques sportives au changement climatique 2024-2030 (Pnacc Sport)
Après le plan des acteurs du sport en faveur de la sobriété énergétique, dont les résultats se sont révélés globalement positifs, et l’avis de l’ADEME visant à encourager les activités physiques et sportives dans un contexte de changement climatique, le ministère des Sports franchit une nouvelle étape. Il vient en effet de publier le tout premier plan national d’adaptation du sport au changement climatique Les manifestations du dérèglement climatique sont multiples et préoccupantes : augmentation des températures, élévation du niveau de la mer, modification des débits des cours d’eau, altération des conditions d’enneigement, ou encore hausse du nombre d’événements naturels extrêmes tels que les inondations et les avalanches. Ces phénomènes ont des répercussions significatives sur le sport, en impactant non seulement les lieux et conditions de pratique, mais également les performances des athlètes.
Les pratiquants ne seront pas les seuls à subir les effets du changement climatique. Les infrastructures sportives, telles que les bâtiments, les gazons et autres surfaces de pratique, seront également touchées, tout comme les spectateurs des événements sportifs. À terme, ce sont les modèles économiques des pratiques sportives, qu’elles soient de loisir ou de compétition, qui pourraient être profondément bouleversés. Dans ce contexte, l’objectif du plan est clair : identifier les mesures nécessaires en France métropolitaine d’ici 2030 pour anticiper et faciliter l’adaptation des pratiques sportives, qu’elles soient amateurs ou professionnelles. Pour ce faire, le plan s’articule autour de trois axes, huit objectifs, et trente mesures, dont six sont considérées comme prioritaires.
Que retenir de ce programme ambitieux ? Tout d’abord, l’importance de mener des études approfondies sur la vulnérabilité du sport face au changement climatique. Ces analyses doivent permettre de mieux cerner, selon les types de sites et les disciplines, les conditions nécessaires pour garantir une pratique sécurisée. L’exemple mis en avant dans le document de synthèse est sans surprise : évaluer la vulnérabilité des sports d’hiver dans un contexte de réchauffement climatique.
À l’échelle mondiale, les projections de l’ONU sont tout aussi inquiétantes :
Ces constats illustrent l’urgence d’agir face à l’impact du changement climatique, y compris dans le domaine du sport.
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