Sommet de l’avenir des Nations unies 2024

Publié le 17 septembre 2024


À l’International

Le Sommet de l’avenir s’est tenu les 22 et 23 septembre 2024, il constitue un événement phare réunissant les dirigeants mondiaux pour façonner un nouveau consensus international et décider ensemble des moyens d’améliorer le présent et de protéger l’avenir.

Sommet de l'avenir
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Sommet de l’avenir

Le Sommet de l’avenir s’est tenu les 22 et 23 septembre 2024. Il constitue un événement phare réunissant les dirigeants mondiaux pour façonner un nouveau consensus international et décider ensemble des moyens d’améliorer le présent et de protéger l’avenir. L’objectif global du sommet était de renforcer la gouvernance mondiale, en réaffirmant les engagements pris dans le cadre de la Charte des Nations unies, en redynamisant le multilatéralisme, en donnant une nouvelle impulsion à la mise en œuvre d’engagements existants pris dans le cadre de l’ONU (et notamment les Objectifs de développement durable, ODD) et ce, afin de trouver un accord sur des solutions concrètes aux défis actuels et futurs, et de rétablir la confiance entre les pays membres de l’ONU.

Le document négocié et consensuel auquel le sommet a abouti au terme de huit mois de négociations intergouvernementales, le Pacte pour l’avenir a été adopté lors de la plénière d’ouverture de ce sommet. Il s’agit d’un document non contraignant de 66 pages. Il couvre un large éventail de thèmes, notamment la paix et la sécurité, le développement durable, les changements climatiques, la coopération numérique, les droits humains, l’égalité des sexes, la jeunesse et les générations futures, ainsi que la transformation de la gouvernance mondiale et propose 56 actions dont la transition vers une économie plus juste et plus équitable en abandonnant les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques.

Ce Sommet s’inspire du rapport « Notre Programme commun » du Secrétaire général des Nations Unies, qui appelle à renouveler la confiance et la solidarité à tous les niveaux. L’Allemagne et la Namibie, co-facilitatrices du sommet, ont publié un avant-projet du Pacte pour l’avenir, servant de base aux discussions intergouvernementales.