Guillaud Traiteur : la SEDD jusque dans vos assiettes

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Qu’est-ce que Guillaud Traiteur ?

En 1990, Tristan Guillaud se lance dans une activité de traiteur. C’est au moment où une école lui demande de le fournir en alimentation collective que son activité se tourne progressivement vers la restauration. La société abandonne définitivement l’activité de traiteur en 2009, pour se consacrer entièrement à l’alimentation collective. Présent sur l’Isère (38) et le nord de la Drôme (26), nous travaillons au maximum avec les produits locaux. Les fromages sont de notre région, les fruits et légumes proviennent essentiellement de la vallée de la Drôme, avec des producteurs du territoire qui nous fournissent en courgettes, carottes ou potimarrons. Nous traitons une partie en frais et une partie en surgelés, avec l’aide d’une entreprise de surgélation, à proximité de nos locaux, qui nous livre à l’année. En ce qui concerne la viande d’origine bovine, elle provient exclusivement de la région Rhône-Alpes. Nous travaillons également avec des laiteries locales, et nous avons ouvert une boulangerie-pâtisserie : nous y fabriquons notre pain, ce qui permet de diversifier les menus dans les cantines et de proposer des pains au maïs, au noix…
La Guillette, notre food-truck, est le lieu d’animations « plaisirs » lors d’évènements locaux : frites, ravioles, hot-dog…

Quelles ont été les motivations pour monter cet évènement et s’engager dans la SEDD ?

Guillaud Traiteur œuvre pour la protection de la planète et le développement durable depuis de nombreuses années. Nous avons mis en place dans l’entreprise des mesures en cohérence avec cet engagement : compteur du nombre d’impression au photocopieur avec code par personne, recyclage et valorisation des bio-déchets, remise de tasse à l’embauche pour la machine à café, ainsi que l’envoi des bulletins de paie, des contrats de travail, des factures et le stockage des documents en format dématérialisé.
C’est la première fois que nous participons à la SEDD et, pour nous, s’impliquer est un moyen de communiquer et de dupliquer notre engagement auprès d’autres acteurs en France ou en Europe. A titre d’exemples, nous n’avons pas de contenants individuels pour les yaourts, compotes et fromages. Nous distribuons des gobelets réutilisables en début de prestation que les communes utilisent pour servir les soupes, les fruits coupés, les yaourts et les compotes. Nous incitons également les enfants à goûter tous les plats, en partenariat avec le personnel des cantines, pour éviter le gaspillage et ne pas puiser dans des ressources naturelles pour rien. Pour cela, nous utilisons des supports divers et variés, comme des affiches sur les murs des cantines, une communication sur les bonnes pratiques d’autres restaurants scolaires, des animations au moment du repas pour éveiller les enfants au goût, leur donner envie de gouter…
Enfin, la SEDD et nos actions tout au long de l’année veillent à sensibiliser les communes à l’importance de nous informer en amont sur les effectifs des cantines, pour éviter la surproduction et le gaspillage.

Quels sont les objectifs de cette mobilisation autour de la transition écologique ?

Nos objectifs dans le cadre de la SEDD, mais aussi dans nos activités au quotidien, c’est de promouvoir un mode d’alimentation sain et local. C’est de régaler nos convives, tout en protégeant notre planète et sa biodiversité. Ce qui nous fait mal au cœur, c’est de jeter à la poubelle. Nous donnons nos restes à la banque alimentaire et au secours populaire, et nous efforçons de ne pas surproduire.
Aussi, dans le cadre de notre démarche RSE, nous avons le projet d’organiser une semaine de défis en interne pour nos salariés :

• Jour 1 : sur la base du volontariat, sollicitation des salariés qui souhaitent s’inscrire pour covoiturer, venir en vélo ou à pied ce jour-là ;
• Jour 2 : sensibilisation aux économies d’énergie, avec un défi : à qui utilisera le moins l’imprimante ?
• Jour 3 : défi sportif en faveur d’une association locale et de nos salariés, avec course à pied ou marche rapide dans un périmètre défini autour de l’entreprise ;
• Jour 4 : défi reboisement, à la fin de notre agrandissement en mars 2023, avec une entreprise adaptée et locale ;
• Jour 5 : sélection de la meilleure recette de nos salariées, réalisée en « antigaspi » avec les restes du frigo, et moment convivial autour d’un repas pour clore cette semaine.

Travaillez-vous avec des acteurs locaux pour mettre en place ces initiatives ? Si oui, de quelle manière ?

Nous travaillons directement avec des producteurs locaux de notre région, et nous nous engageons sur un volume annuel acheté au juste prix pour que chacun puisse vivre de son travail. Nous soutenons le développement des fermes afin qu’elles puissent transformer leur lait en fromage et en yaourt, et privilégier la vente directe et les circuits-courts. Nous privilégions également les produits frais et de saison, issus d’une agriculture vertueuse en BIO ou à haute valeur environnementale (HVE). Enfin, nous traitons les légumes locaux dans nos légumeries en frais et en surgelés pour que nos convives puissent consommer des produits sains toute l’année. Ceci permet de limiter notre empreinte carbone, puisque nous n’importons pas de produits d’autres pays hors saison.

En quelques mots, si vous deviez donner un conseil aux citoyennes et citoyens qui n’osent pas participer, lequel donneriez-vous ?

Communiquons sur nos bonnes actions en faveur de la planète et du bien-être de tous ! Les initiatives de chacun mises bout à bout permettent d’avancer ensemble, et nous parviendrons à faire reculer le jour du dépassement afin de ne pas consommer toutes les ressources que la planète peut produire en un an. Nous faisons notre part du Colibri à notre échelle pour protéger et faire évoluer les pratiques, tant agricoles que culinaires.