Gouvernement
L’Agenda 2030 en France
Le site des objectifs de développement durable (ODD)
Publié le 22 avril 2022
À l’International
Créée en 2002, les potagers du Télégraphe suivent les principes d’une économie sociale et solidaire. Depuis 20 ans, l’association mène une double démarche au service du territoire : le développement de productions maraîchères locales en agriculture biologique, et la lutte contre la grande précarité. À son échelle, cette association œuvre en faveur d’une transition écologique et solidaire par la réinsertion de personnes en difficultés sociales ou professionnelles grâce aux activités de maraîchage.
A l’occasion du Jour de la Terre, ce vendredi 22 avril, retrouvons Thierry Durin, directeur de l’association, pour en savoir plus sur cet engagement !
A l’origine du projet et sous l’impulsion de l’ancienne directrice, nous nous étions fixés comme objectifs de développer une activité économique durable permettant l’accueil de personnes très éloignées de l’emploi et en grande précarité sociale et professionnelle. A cette période, en 2002, une demande forte avait déjà été repérée faisant apparaitre l’absence de dispositif d’inclusion au bénéfice des personnes précaires sur le territoire du sud Essonne. L’idée de concrétiser la création d’une exploitation maraîchère a très vite émergé.
Les objectifs du projet s’articulent autour de 3 axes majeurs :
Depuis maintenant 20 ans, nous avons tissé un important réseau de partenaires institutionnels, financiers, sociaux et d’entreprises. Les personnes que nous salarions au sein du dispositif sont orientées via des prescripteurs tels que Pôle Emploi, les missions locales ou encore les Maisons des Solidarités... Après chaque période de recrutement, les salariés sont intégrés au cœur de nos équipes et accompagnés. A l’issu d’une période d’adaptation au poste, le personnel d’encadrement fixe des objectifs atteignables et réalistes en fonction des capacités de chacun.
Nous proposons quatre types de postes :
Chaque semaine, outre les heures consacrées à l’activité économique, les salariés disposent de temps dédiés pour suivre des formations calibrées, un accompagnement personnalisé et des immersions en entreprises dans le but de découvrir un métier ou valider un projet professionnel. Sur toute la période du contrat de travail, l’association se donne pour mission de lever les freins à l’emploi détectés comme le logement, la santé, le surendettement... afin de favoriser un retour à l’emploi durable et ce, dans les meilleures conditions.
En 2021, l’association a accueilli 39 salariés dont 25% de femmes, 20 % de travailleurs en situation de handicap et 20 % de réfugiés. La part de sorties dynamiques se situe aux alentours de 65% dont 20% d’emplois durables. Son activité a permis d’approvisionner l’équivalent de 300 personnes chaque semaine en produits maraîchers certifiés bio.
Tout d’abord, il y a urgence ! Le dernier rapport du GIEC est sans appel : si le réchauffement climatique dépasse (même transitoirement) 1,5 °C au cours des prochaines décennies, de nombreux écosystèmes et populations seront confrontés à des risques supplémentaires graves par rapport à un maintien en dessous de 1,5 °C.
Face à ce constat, Il est donc impératif que chacun agisse à son échelle et évolue dans ses modes de consommation. J’invite chaque citoyenne et citoyen à modifier leur comportement de façon progressive mais radicale. Il est possible de limiter son impact environnemental : changer ses habitudes alimentaires, comme consommer bio localement et en privilégiant les circuits courts, en réduisant ses déplacements aux besoins essentiels, privilégier les achats de produits recyclés, réparer plutôt que jeter et remplacer… La liste n’est pas exhaustive bien sûr.
Il existe de nombreux organismes qui peuvent orienter la population sur des actes concrets permettant de lutter efficacement contre les défis qui se dressent devant nous. La solution est en chacun de nous, si nous voulons une société solidaire où l’environnement est au cœur de nos préoccupations. Nous n’avons qu’une seule planète et elle s’appelle "La Terre".
La démarche conduite par les Potagers du Télégraphe s’inscrit au cœur de l’Agenda 2030 et de la feuille de route de la France.
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