La crise sanitaire de 2020 marque la première hausse de la pauvreté dans le monde en dix ans. Plus de 20 % de la population de l’Union européenne est menacée d’exclusion sociale. La France est bien classée selon les indicateurs internationaux. Néanmoins, l’inclusion reste à renforcer.
La lutte contre la pauvreté reste un enjeu prioritaire, avec 9,2 millions de personnes sous le seuil de pauvreté monétaire en 2019. Des actions ciblant spécifiquement les jeunes et les étudiants ont été mises en place, notamment pour la formation et l’insertion sur le marché du travail. De nouvelles actions d’économie sociale et solidaire se développent, à travers le bénévolat, le don, l’envie d’agir individuelle ou par l’essor d’initiatives collectives. L’engagement de tous les acteurs de la société dans des démarches de responsabilité des entreprises ou des organisations souligne une prise de conscience.
Les politiques publiques s’attachent à lutter contre les inégalités territoriales. L’institution judiciaire française œuvre ainsi activement pour assurer l’accès de tous à la justice mais aussi promouvoir les droits de chacun en renforçant les moyens de juridictions et facilitant les procédures ainsi que l’accès au droit par le déploiement de maisons de la justice et des droits, des points d’accès au droit et des 2 379 maisons France services.
La France mène enfin une politique engagée pour la parité. Elle était placée 15e sur 156 dans le classement du forum mondial en 2021 (rapport 2022). Néanmoins, 28,1 % des femmes travaillent à temps partiel, contre 7,6 % pour les hommes, et un écart de salaire notable (15,8 %) persiste en 2020, en dépit de la baisse observée depuis 2014.
La France en progrès sur la parité. 15e place sur 156 (Forum économique mondial 2022).
Écart de niveau de vie moyen, entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres : 4 288€ par mois.
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